Et cet homme fut guéri à l’instant ; il prit son lit et marcha. Or c’était un jour de sabbat.
Jean 5.9
Version Grande Bible de Tours
À l’instant, un jour de Sabbat
Nous avons commencé ces derniers jour à parler de situations qui nous touches pratiquement tous ou encore nous a déjà touchée :
La maladie.
Mais plutôt que de nous attarder sur ce qui nous cause du tort, qui affecte notre bien-être, notre bien vivre, nous tâcherons de nous focaliser sur nous l’avons vu hier, Celui qui nous apporte la guérison.
J’ai envoyé à certain d’entre vous cette image indiquant que notre vie est en effet difficile, mais que nous avons un Dieu qui reste rempli de bonté.
Comment pouvons-nous attester dans la maladie de la bonté de Dieu, surtout quand nous souffrons ?
Son Amour pour nous s’exprime-t-il que dans la souffrance ?
On peut chercher longtemps à comprendre la relation qu’il existe entre Ce Dieu qui nous aime et pourtant qui nous laisse en souffrance.
Pas plus qu’hier, peut-être pas spécialement, au sujet de la maladie, Je Lui disais que j’étais las et que ma foi était encore une fois de plus en souffrance.
J’ai, je le reconnais, cherché à comprendre cette relation entre mes souffrances et Son Amour. Et Sa réponse, que j’ai longtemps considéré comme une insulte à ma situation et ma douleur, fut celle-ci :
Esaïe 41.10
Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne sois point affolé, car je suis ton Dieu. Je t’affermis, je t’assiste et te soutiens par ma droite, armée de justice.
Version Bible du Rabbinat français
Dès lors, je comprends que la relation entre Lui et moi se doit d’être basé sur la Foi en ce qu’Il me dit.
Et comme si cela ne suffisait pas, Lui faisant savoir que je ne pouvais supporter une telle souffrance, Il me répondit :
2 Corinthiens 12.9
Ma grâce te suffit, car c’est dans la faiblesse que ma force se déploie tout entière.
Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la force de Christ vienne reposer sur moi.
Version Oltramare
Paul quant à lui avait compris l’importance de la foi dans l’épreuve, dans la souffrance, la maladie.
C’est probablement en se basant sur les guérisons du Seigneur Jésus, qu’il admit qu’il devait être faible pour que Jésus soit grand dans sa vie et que la guérison prenne place.
De quelle grâce parle Jésus ?
J’ai été amené à considérer la situation encore de personnages des écritures qui ont supporté la maladie sans obtenir la guérison rapidement.
Cet homme que nous allons voir et étudier la foi, qui lui a apporté permis d’avoir la guérison espéré est cet homme paralysé.
Dans le récit de l’Évangile de Jean, Il est fait mention de cet homme, espérant obtenir la guérison, ne pouvait prétendre à la loterie divine de la main de l’ange qui guérit.
Dans ce récit, il y a un double enseignement. Celui de la foi qui passe au-delà de la loi.
Le texte nous dit ceci :
Jean 5.8-10
Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton lit et marche.
Et aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son lit et se mit à marcher. Or, c’était un jour de sabbat.
Alors les Juifs dirent à celui qui avait été guéri : C’est le jour du sabbat ; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit.
Version Synodale
La guérison qui intervint pour cet homme, fut assujetti à un ordre donné par Jésus qui était en opposition franche avec la loi que les hommes avait instaurée.
Nous avons encore là, une démonstration que notre guérison ne peut venir des hommes, mais que Jésus seul nous apporte la guérison.
Quelle place donnons-nous aux commandements d’homme face à l’ordre de Jésus ?
Jésus est-Il vraiment Celui en qui nous sommes assurés d’avoir la guérison ?
Nous devons nous rappeler des promesses divines en matière de guérison. Si Dieu nous dit de plonger dans l’eau pour l’obtenir, quand bien même, les hommes nous diraient le contraire, plongeons.
Remarquez bien que cet homme était paralysé et ne pouvait marcher. Mais Jésus, tout en sachant cela, n’a pas hésité à lui dire de se lever, de marcher malgré le règlement des dirigeants.
Si cet homme a eu la guérison, c’est parce qu’il a choisi d’obtenir la guérison, quand bien même, il s’agissait d’un jour de Sabbat.