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Réflexion du jour
Le bon combat

Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat.

1 Timothée 1.18
Version Ostervald

Aller au combat seul ou accompagné

Dans la réflexion d’hier, nous parlions de la nécessité pour nous d’aller faire la guerre, de mener la bataille avec notre ennemi. Mais, j’ajoutais à cette nécessité de combattre, quelques petits bémols.

La première est de se dire que nous ne pouvons prétendre à une quelconque victoire sur l’ennemi si nous y allons sans premièrement nous être purifié de nos fautes et surtout si nous ne mettons notre Seigneur Jésus devant nous. A une connaissance hier, je parlais de cela et sa réponse était :

Nous devons laisser au Messie le soin de porter l’épée pour combattre l’ennemi

Pourquoi ne sommes-nous pas suffisamment fort pour combattre l’ennemi ? 

Nous faut-il y renoncer ?

Les écritures pourtant nous donnent cette instruction :

Éphésiens 6.12

Car nous avons à combattre, non contre des hommes de chair et de sang, mais contre les principautés et les puissances, contre les princes du monde, c’est-à-dire, de ce siècle ténébreux, contre les esprits de malice répandus dans l’air.

Version Lemaistre de Sacy

Nous l’avons déjà vu, notre combat ne peut être contre les hommes fait de chair et de sang, mais plutôt contre les puissances du monde des ténèbres.

Je me suis interrogé du coup, d’un côté, nous avons une recommandation de lutter contre l’ennemi et d’un autre, à plutôt être précédé par Le Seigneur.

Paul disait aussi à Timothée ceci dans son épitre :

1 Timothée 1.18

Ce que je te recommande, Timothée, mon enfant, c’est que, suivant les prédictions qu’on a faites autrefois à ton sujet, tu combattes le bon combat, et que tu les réalises.

Version Oltramare

Nous n’avons pas à être confus sans compréhension de ce que Dieu veut nous indiquer par Son Esprit concernant ce combat auquel Il souhaite que nous prenions part.

La première indication nous est toujours donnée toujours dans son épitre à Timothée quand Paul dit ceci :

1 Timothée 6.12

Combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, à laquelle aussi tu as été appelé, et dont tu as fait cette belle confession devant beaucoup de témoins.

Version Lausanne

Comme Timothée, nous devons combattre, mais avec la foi en Celui à qui nous donnons l’épée et la place, à savoir Celui qui a déjà vaincu l’ennemi, Jésus.

Ainsi dans son épitre aux Éphésiens l’apôtre dit ceci :

Éphésiens 6.16

Prenez, par-dessus tout, le bouclier de la foi, au moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Malin.

Version Synodale

Nous avons vu qu’il y a plusieurs choses à prendre en considération. La première, nous avons bien compris que nous ne pouvons, en ne comptant que sur nos faibles forces, vaincre l’ennemi. La deuxième chose que nous devons prendre en considération, c’est qu’il n’est pas question pour autant de nous mettre sous la protection d’un quelconque autre homme.

Notre protection n’est qu’en Celui qui a déjà vaincu le mal et qui a autorité sur lui. C’est ce que le Psalmiste nous rappel quand il dit :

Psaumes 28.7

Iehovah est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur s’est confié et je fus secouru, et mon cœur s’est réjoui, et par mes chants je lui rendrai grâce.

Version Samuel Cahen

Nous ne pouvons prétendre à vaincre l’ennemi seul de nous-mêmes ou comptant sur un homme, si ce n’est en étant protégé par notre bouclier, Celui à qui nous remettons l’épée de l’Esprit qu’Il nous a laissé.

Sommes-nous en mesure de nous laisser conduire par l’Esprit de Jésus ?

Avons-nous véritablement laissé à Jésus notre protection ? 

La victoire par le bouclier et l'épée