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Après la faute

J’ai toujours été enseigné avec cette idée que lorsque l’on péchait, Dieu se retirait de nous et nous délaissait. Cette façon de voir les choses a été nourrie par des textes des écritures indiquant que Dieu abhorre le péché.

Il est vrai que dans notre fonctionnement humain, quand nous n’aimons pas une chose ou quelqu’un, nous faisons tout notre possible pour nous éloigner et ne plus être en contact avec.

Il m’a été montré cependant que si Dieu déteste le péché, il n’en est pas de même pour celui qui pêche. De nombreuses histoires de l’évangile et même de l’histoire des hébreux en témoignent.

Dieu aime-t-il réellement le pécheur ?

Dieu maintient-il le contact avec le pécheur ?

Le premier exemple que je prendrai est celui d’Adam lui-même. Rappelez-vous, après le péché dit d’Adam, Dieu s’est présenté à l’homme, lui parlant et lui demandant où il se trouvait, pourtant Il lui demande où il se trouvait.

Je peux donc dire ici, qu’il s’agit, pour Dieu, d’une manière de rétablir le contact avec Adam. Il reprend contact avec le pécheur juste après sa faute.

Le deuxième exemple est celui du fils d’Adam, Caïn, si ce n’est de dire également le fils de Dieu, puisqu’il est dit : 

Or Adam connut Ève, sa femme, laquelle conçut, et enfanta Caïn ; et elle dit : J’ai acquis un homme par l’Éternel. Genèse 4.1

Caïn, fils de Dieu, lui aussi se trouva dans une situation similaire à son père Adam. Là où, la relation de Dieu avec Caïn est intéressante pour nous, c’est qu’avant le péché, Dieu s’adresse à Caïn. Il l’alerte quant à la proximité du péché et lui demande de dominer celui-ci.

Si tu fais ce qui est bien, tu pourras relever la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est couché devant ta porte, prêt à se jeter sur toi ; c’est à toi de le dominer. Genèse 4.7

Dans la suite du récit, est fait mention du crime de Caïn sur son frère Abel, mais mon attention se porte de nouveau sur le contact que Dieu établit de nouveau avec le pécheur. Il établit un dialogue avec le fautif, le criminel après le meurtre (Cf. Genèse 4.9)

 Dieu : Où est ton frère Abel ?

Caïn : Je n’en sais rien ; suis-je le gardien de mon frère ?

On peut voir ici que Caïn d’une part n’a pas tenu compte des avertissements de Dieu et n’a pas dominé le péché quand il le pouvait. De même, après la faute, il s’est enfermé malgré la main tendue par le Créateur. En disant à Dieu, suis-Je le gardien de Mon frère, il rejetait l’amour qu’il se devait de porter à son frère d’une part et d’autre part, il renonçait à la main tendue du Créateur envers son fils aimé.

Ne sommes-nous pas également des Caïn ?

Voyons-nous les alertes et avertissement que l’Éternel nous donne avant nos fautes ?

Lui ouvrons-nous la porte par la confession de celles-ci après la faute quand Il cherche à renouer le contact ?

Au-delà de l’histoire et de la personnalité de Caïn et de son crime, ce que nous devons retenir, c’est que, Dieu se présente à nous aussi avant que nous ne soyons tentés de faire ce qui est mal. Il revient vers nous pareillement après que la faute commise. Ce qu’Il attend de nous en retour, c’est que nous nous humilions devant Sa Toute Puissance et que nous reconnaissions nos erreurs, nos fautes et gardions le contact avec Lui.

Laissons-Le détruire le péché qui est en nous et ouvrons-Lui notre cœur de sorte qu’Il sauve le pécheur qu’Il aime. 

Genèse 4.9