J’ai cherché à comprendre le sens du mot bénédiction. On entend souvent certains croyants dire : Je te bénis, soit béni ou encore que Dieu te bénisse.

La bénédiction selon le dictionnaire est un acte par lequel on appelle la faveur divine. Bénir, c’est donc souhaiter le bonheur de celui qui reçoit la bénédiction.

J’ai auparavant eu du mal avec cette expression, Je Te bénis. Je n’ai jamais pu croire que l’homme, aussi bon ou mauvais qu’il puisse être, soit en mesure d’accorder une quelconque bénédiction.

Même dans les unions maritales, je ne comprenais pas qu’il faille une personne bien définie qui puisse bénir l’union.

Est-ce l’homme qui béni ou Dieu ?

En Genèse 27, il est parlé de la bénédiction d’Isaac. Pourtant, la bénédiction prononcée fait bien mention : que Dieu qui donne.

Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, l’abondance en blé et en vin. Genèse 27.28

Celui qui prononce la bénédiction est le canal qui est utilisé pour demander la faveur divine sur celui ou ceux qui les reçoivent.

Comment expliquer la bénédiction à Dieu ?

Là aussi, j’ai eu du mal à comprendre ces paroles :

Je bénis Dieu pour ce qu’Il a fait pour moi.

Est-il concevable de demander qu’au Tout-Puissant soit accordé des faveurs ?

En lisant le texte du livre aux Éphésiens 1.3, il n’est pas dit : Je bénis Dieu, mais Béni soit le Dieu.

La version d’André Chouraqui, est on ne peut plus clair :

Il est béni, Élohim, père de notre Adôn Iéshoua’, le Messie, celui qui nous a bénis de toutes les bénédictions du souffle aux ciels, dans le messie.

L’affirmation est faite que Celui qui béni, Dieu, est reconnu comme étant béni. Dieu n’a donc pas besoin de faveur, de bénédictions, Il est béni. C’est en conséquence Lui qui accorde les bénédictions aux humains.

Quel sens peuvent alors prendre nos bénédictions adressées à Dieu ?

Cela n’engage que moi, mais mon interprétation de ces bénédictions adressées à Dieu, sont vues plutôt comme une reconnaissance Lui étant faite pour les faveurs, les bénédictions, les cadeaux qu’Il nous fait.

Gratitudes et reconnaissances Lui reviennent.

Continuons cependant à adresser nos bénédictions à ceux qui nous entourent, désirant leur bien et recevons de Dieu avec eux les bontés et faveurs divines.

Éphésiens 1.3