Nous voilà entrés dans la dernière ligne droite d’achat pour cette fête relative à la naissance de Jésus.

Tout le monde s’active pour faire les derniers achats de cadeaux, les derniers ingrédients pour le repas du réveillon, les boissons nécessaires afin que ce moment de retrouvaille en famille se déroule bien et que la joie soit retrouvé enfin.

Certains cependant ne participent pas à ces festivités soit pour des raisons d’incapacités de santé ou d’autres raisons plus personnelles.

Mais que fête-t-on réellement ?

Avant d’aller plus loin dans cette réflexion, je voudrais que l’on regarde attentivement l’histoire pour nous situer dans le contexte.

Luc 2, nous parle de bergers qui gardaient des troupeaux pendant la nuit. L’évangéliste poursuit le récit et dit que ces bergers reçoivent l’annonce de la naissance du Messie.

Je suis interpellé par Luc 2.16 qui parle de mangeoire pour accueillir Le Sauveur.

Ils y allèrent sans perdre un instant et trouvèrent Marie et Joseph ainsi que le petit enfant déposé dans la mangeoire.

Une mangeoire est une auge, un récipient creux qui sert à nourrir des animaux. Imaginez un prince, fils de roi qui nait parmi les animaux, mais plus dans la mangeoire des animaux. 

Pourquoi le Messie est-Il né dans une crèche ?

Le Fils de Dieu ne pouvait-Il pas naitre dans de meilleures conditions ?

Dieu a-t-Il raté une étape dans Sa préparation ?

La naissance de Jésus n’a rien eu de festif si ce ne sont les anges qui chantaient pour annoncer Sa naissance dans cette étable.

Pas un hôtel cinq étoiles, mais un lieu modeste ou se retrouve la famille.

C’est en Matthieu 2 que l’évangéliste parle de cadeaux d’or, d’encens et de myrrhe d’offert.

Cadeaux, mais pour qui ?

Je crois que cette célébration devrait retrouver sa vocation originelle, la louange et l’adoration au Messie, tel que les anges et les bergers ou rois mages l’ont fait.

Recentrons donc nos actions pour cette période, de fête sur ce qui est essentiel : 

• La louange et l’adoration au Messie
• Lui offrir à Lui notre reconnaissance
• La joie de se retrouver en famille pour l’honorer

Que nos réjouissances si nous sommes en mesure de le faire, soient orientées vers l’humilité, la simplicité et la reconnaissance de Sa venue pour nous montrer le chemin vers le Père. Que nos pensées ne soient plus seulement pour la fête, les cadeaux que nous nous offrons les uns aux autres, mais que chaque cadeau, soit un moyen aussi pour nous de nous rappeler que c’est Lui, Le Messie qui nous a fait ce cadeau hors de prix : Le Salut.

Que la crèche dans nos maisons soit le point focal de nos réjouissances.