Ce feu qui brule en Moi

Pour notre dernier jour de la série sur le Saint-Esprit et après avoir mené réflexion sur le baptême du Saint-Esprit hier, nous ne pouvons rester sans nous interroger sur ce que nous aurons à faire avec l’Esprit de Dieu en nous.

Si l’on se réfère aux disciples le jour de la Pentecôte, nous pouvons lire que l’Esprit-Saint tout comme pour Le Seigneur Jésus, c’est matérialisé de manière visible. Pour le Messie, c’était sous forme de Colombe et pour eux les disciples sous forme de langues de feu comme il est décrit dans le livre des Actes des Apôtres.

Nous pouvons noter deux choses principales de ce texte, la première, c’est que l’Esprit est descendu sur les disciples sous forme de langues de feu. La deuxième, c’est qu’une fois remplis du Saint-Esprit, ces derniers ont commencé à œuvrer non pas selon leur propre volonté, leur propre désir, mais selon ce que l’Esprit leur demandait de faire.

Hier, nous cherchions à acquérir ce baptême du Saint-Esprit parce que nous étions convaincus que c’était la volonté de Dieu que nous en faisions acquisition.

Nous ne devons pas perdre de vue, que le don de l’Esprit est donné pour accomplir les plans de Dieu. Les disciples, à cet instant, avaient reçu le baptême du Saint-Esprit pour proclamer le message de Dieu à toutes les nations qui se trouvaient à Jérusalem. Le verset suivant indique qu’il y avait, dans la ville des juifs, des hommes pieux, mais aussi de tous ceux qui ne l’étaient pas.

L’œuvre de l’Esprit produit une transformation qui est visible. Il nous est dit dans la suite du chapitre :

Ce n’est qu’après avoir reçu le Saint-Esprit, qu’après avoir vécu la Pentecôte, que les disciples ont pu voir se réaliser les promesses du Seigneur.

En étant donc remplis du Saint-Esprit, nous ne pouvons rester sans produire du fruit. L’Esprit de Dieu en nous, ne peut se satisfaire de quelconques oisivetés.

Si la loi ne s’oppose pas à ce fruit, c’est parce que ce n’est pas l’homme qui produit de lui-même ces œuvres, mais c’est l’Esprit de Dieu en lui qui le pousse à le faire. 

Dans son livre, le Psalmiste David dit ceci pour illustrer ce qui se produit quand l’Esprit de Dieu agit en nous. Il dit :

Ainsi donc, aucunes œuvres de l’Esprit de Dieu, ne peut être attribué à l’homme, quand bien même celui-ci serait dans la joie, dans la paix, bienveillant et aimant. Rien de cela ne peut se faire de l’homme lui-même.

Nous pensons fréquemment en effet que l’homme ne peut réaliser de grandes œuvres sans l’Esprit de Dieu, de même, aimer son prochain, l’homme ne peut le réaliser de son propre chef, sans l’Esprit de Dieu en lui. Et vous savez, combien il peut être difficile d’aimer un être humain.

Maintenant que nous recherchons à recevoir Le Saint-Esprit, il ne s’agit pas simplement de l’avoir reçu, mais de veiller à le garder et à faire fructifier Sa présence en nous. Ainsi, nous pourrons Aimer, être dans la Joie et en Paix avec ceux qui nous entourent.