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Ce que Dieu a fait pour nous

Libéré des chaînes

Nous avons déjà eu l’occasion de parler de l’importance de témoigner et de dire ce que nous avons vu Le Créateur faire pour nous.

L’histoire que je vous propose d’utiliser comme base de notre réflexion est un peu particulière et contient des enseignements pour nous et notre manière de les pratiquer.

On retrouve l’histoire de cet homme possédé d’esprit impur qui, dès l’arrivée de Jésus dans la contrée de Gadara, sort des sépulcres et vient vers le Seigneur.

Généralement, quand on est face à des personnes possédées ou embarrassantes, comment réagissons-nous ?

Naturellement, nous nous éloignons et prenons nos distances et précautions de peur de ne récupérer ou être atteint des actes de celui que nous considérons comme déséquilibré.

Même si le récit nous parle d’un Jésus qui a dialogué avec cet homme, il n’empêche que le Seigneur a fermement adressé des paroles, poussant l’homme à se positionner en tant qu’agressé. Il dit à Jésus en Marc 5.7

Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ?

Je t’adjure par Dieu, de ne me point tourmenter.

Pour rappel, cet homme, nous l’avons dit, est possédé, dors dans les tombes et vient accueillir Jésus à son arrivée. 

On peut trouver troublant que le retour que lui dit Jésus, ne correspondait pas à ses attentes ou à son accueil, puisque Marc 5.8 nous indique que Jésus demandait à l’esprit impur de sortir de cet homme.

Avons-nous conscience qu’à certain moment, nous ne faisons pas face à des hommes qui ont des problèmes, mais à des humains qui sont possédés ?

Après avoir posé les bases de notre réflexion, intéressons-nous à notre sujet : 

Ce que Dieu à fait pour nous.

Je vous laisse le soin de procéder à la lecture de ce récit dans sa globalité. Pour ma part, ce qui a retenu mon attention est après être délivré de ces chaînes, de ces démons, cet homme entre dans un dialogue apaisé avec le Messie. L’attachement fut tel, qu’il implora Jésus de le laisser partir avec lui, mais Jésus refusa. Marc 5.19 nous le dit : 

Et il ne le lui permit pas, mais il lui dit  : Va-t’en dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur quelles grandes choses le Seigneur t’a faites et comment il a eu pitié de toi.

Il nous arrive, quand nous sommes libérés d’un poids, d’un fardeau que nous avons porté de nombreuses années et qu’enfin délivré, de vouloir nous attacher à notre libérateur. Quand il s’agit de même de nos épreuves, de nos fautes et erreurs, d’en faire ainsi envers celui qui nous a délivré. 

On en discutait avec une sœur de prière, nos épreuves ont pour finalité de nous montrer nos progressions d’une part, mais aussi de nous rapprocher davantage de notre Libérateur, notre Sauveur.

 L’attachement de cet homme que l’on ne peut plus appelé démoniaque ou de possédé en est l’exemple. Jésus, après avoir délivré cet homme, ne l’a plus considéré comme un démonique, mais comme l’un de ces disciples. Et la mission qu’il confie à cet homme, comme il nous le recommande également, c’est d’aller témoigner de ce que Dieu a fait pour Lui et comment il a eu pitié de lui.

Arrivons-nous aisément à dire ce que Dieu à fait pour nous ?

Est-ce si difficile d’exprimer nos expériences et le cadeau d’une vie renouvelée aux autres ?

Cet homme, lui qui savait ce que signifie être délivré de légions de démons, n’a eu aucune difficulté à rendre témoignage de ce que Dieu avait réalisé dans sa vie. Il est dit, à la fin du récit, qu’il ne l’a pas fait dans une ville, mais dans une fédération de dix villes.

Témoignons, ouvertement, de ce que le Seigneur a fait pour nous. Il ne nous demande pas d’être tous des enseignants des écritures, il ne nous demande pas tous d’être des pasteurs, des orateurs, des prophètes, des prêtres ou archevêques, mais Il nous demande d’être tous des témoins.

Quoi de mieux qu’un témoignage vivant de notre changement de vie que tout le monde à pu voir, constater et pouvoir ainsi dire que c’est Jésus qui nous a transformé et délivré.

Marc 5.19