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Ce qui est bien ou mal

La morale est définie comme étant : 

L’ensemble des règles de conduite reconnues comme absolument et universellement valables.

Certains philosophes quant à eux considère que la morale est :

L’ensemble des règles que chacun adopte dans sa conduite, d’après l’idée qu’il se fait de ses droits et de ses devoirs.

La différence est peu perceptible, mais a son importance. La première définition axe la morale à quelque chose d’universelle, là où la définition philosophique cible sur ce qui est bien ou mal du point de vue de la personne elle-même et pas de l’ensemble.

Comment connaître ce qui est bien ou mal ?

Certains d’entre nous ont connu les leçons de morales au primaire ou encore généralement les histoires qui se terminaient avec une moralité à retenir et à appliquer. Ceux qui ont connu cette époque, peuvent témoigner du respect que les jeunes avaient pour les ainés, des maisons qui pouvaient rester ouvertes où les occupants craignaient plus que les animaux n’entre que les voleurs pendant la nuit.

Aujourd’hui, on peut considérer d’une part que le discours philosophique de l’individualisme a pris le dessus sur la notion d’universalisme de la morale.

Chacun défini donc ce qu’il considère être bon ou mauvais. C’est ainsi que nos sociétés ont peu à peu mis de côté le Créateur et l’homme en est arrivé à se considérer comme étant Dieu lui-même.

Quel est le travers de cette philosophie ?

Il est indéniable que fonctionner et définir soi-même ses propres règles nous enlèvent des contraintes et nous permettent de vivre plus librement, mais ce fonctionnement nous coupe de la cohésion, du vivre ensemble selon les mêmes règles.

Le prophète Ésaïe nous alerte sur ce sujet et dit :

Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres, qui font de l’amer le doux et du doux l’amer. Ésaïe 5.20

Pourquoi est-ce une malédiction que de définir ce qui est mal bien et l’inverse ?

Nous en avons parlé un peu en amont, en redéfinissant ce qui est mal comme étant bien, on se substitue à ce que Dieu lui-même a déclaré bien ou mal, dans le but d’avoir encore plus d’autonomie et d’indépendance du Créateur.

Qui mieux que Lui sait ce qui est bon ou mauvais. En jetant un regard sur notre société et sur les dérivent, nous trouvons des éléments qui souvent nous amènent à dire « Ah, c’était mieux avant »

Revenons dans notre passé, tous individuellement. Considérons nos choix et revoyons s’ils ont été, selon la morale individuelle que nous nous sommes fixées, selon nos propres règles ou les règles universelles fixées par Dieu Lui-même, non pas celles des hommes.

Dieu est le seul à pouvoir définir ce qui est bien ou mal pour nous individuellement, mais aussi pour la communauté humaine dans laquelle il nous a mis. Soumettons-Lui notre morale, notre définition de ce qui est bien et mal, afin qu’Il nous dise si elle est conforme à Sa volonté et à Son plan pour chacun de nous.

Ésaïe 5.20