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C’est le passé

Beaucoup d’entre nous vivons dans notre passé. D‘autre ressasse ce passé pensant y trouver des réponses et chercher à voir comment ils peuvent agir et changer les choses.

Sans aller aussi loin dans le passé, il nous arrive de regretter des actes, que nous aurions voulu effacer de notre mémoire, de notre histoire.

Comment définir le passé ?

On peut dire que le passé est une période dans le temps qui est révolue. Nos actions présentes ne peuvent avoir d’incidence sur celles du passé.

Dans mes réflexions hier, cette citation d’un proverbe japonais me vint à la pensée :

Ce qui est fait est fait, est fait. Le passé ne revient plus jamais.

À cette citation, je mets cependant un bémol concernant la répétition dans le temps du passé. Rien ne nous empêche de reproduire dans le présent ce que nous avons fait dans le passé.

Seule notre volonté de ne plus recommencer, conscient des blessures, des cassures que nous avons pu causer, peuvent nous permettre par une prise de conscience à renouveler ces choses passées.

Vouloir vivre dans notre passé, nous empêche de profiter pleinement de notre présent. Si dans notre passé nous avons commis une erreur, ou action répréhensible, l’une des choses que nous puissions faire est de reconnaître déjà cette erreur et veiller à ne plus la répéter dans le présent et le futur.

Qui pour corriger ou annihiler nos actions fautives du passé ?

Comment réagir quand nos enfants, nos proches nous confessent leurs mauvais comportements passés ?

Dans le livre de l’Apocalypse 21, il est dit :

C’est arrivé !

Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le principe et la fin ; à l’altéré, je donnerai de la source de l’eau de vie, gratuitement.

L’Éternel est le seul à pouvoir mettre un terme à nos remords et tourments liés à nos actions passées.

Je termine sur cette expérience que j’ai eu de cela il y a une bonne vingtaine d’années. Jeune étudiant et autostoppeur, une femme m’avait donné place dans son véhicule. Me déposant à un arrêt de bus, un véhicule lui rentra à l’arrière du sien. Je laissai là cette dame seule et continua mon chemin.

J’ai en effet été plusieurs années tourmenté par le fait d’avoir laissé seule cette femme gérer son accrochage.

N’ayant aucune possibilité de rentrer en contact avec cette dame, je confesse ma faute et mon erreur à l’Éternel afin qu’Il me délivre de ces tourments.

Bien des années après, je rencontrai cette dame, et lui présenta mes excuses. Lui demandant de me pardonner mon comportement de jeune et mon indifférence du moment.

Je peux vous assurer qu’il y a un très grand soulagement, on se sent déchargé d’un poids immense.

Je comprends donc pleinement ce que veut dire le Seigneur en disant : à l’altéré, Je donnerai de la source de l’eau de vie.

Confessons donc nos fautes passées et demandons à Celui qui est le commencement et la fin de nous rétablir afin que nous puissions vivre pleinement notre présent.

Apocalypse 21.6