Nous avons déjà pu nous entretenir sur ce que je qualifie de fléau dans nos sociétés, où celui qui dirige est souvent contesté. Le directeur d’une entreprise avec ses représentants syndicaux qui ont tous cette vision de gouvernance différente de celle de la direction. Je pense d’ailleurs à cette entreprise où les organisations syndicales ont fini par prendre la tête de l’entreprise et qui quelques mois après ont du abandonné.

Porter la critique est aisé surtout quand on n’est pas celui qui dirige. Nos conceptions des choses peuvent être faussées si nous n’avons pas tous les éléments pour avoir une juste évaluation de la situation.

D’autre fois, nous nous limitons à une attitude, un comportement que nous n’apprécions pas pour en faire une généralité et ainsi cataloguer l’autre.

Malheureusement, ces personnes peuvent avoir des responsabilités, des missions qui leur sont difficiles à réaliser et nos critiques, ne font que leur compliquer la tâche.

Ne nous arrive-t-il pas d’en faire autant dans nos communautés ?

Il m’a été facile de porter la critique sur les dirigeants politiques et même parfois de représentant de communauté religieuse, puisque je ne partageais pas leurs orientations et leurs visions.

Quel est le risque d’agir ainsi ?

Hier, nous avons vu que Le Créateur était au contrôle de toute chose. Il m’a été montré qu’en agissant ainsi, il y a un grand risque de se mettre en opposition à Sa volonté.

Dans le livre des nombres, au chapitre 12, nous est relatée l’histoire d’un homme, choisi par Dieu et pour lequel, son frère et sa sœur ont ouvertement critiqué ses choix.

Imaginez, une entreprise de milliers de salariés, dont le dirigeant est critiqué par ses propres directeurs les plus proches. L’entreprise vacillerait certainement faute d’orientation et de vision commune.

C’est ce qui s’est produit pour Moïse, l’oint de Dieu, avec son frère Aaron et sa sœur Myriam.

Il est écrit : 

Or Myriam et Aaron parlèrent contre Moïse, au sujet de la femme éthiopienne qu’il avait prise ; car il avait pris une femme éthiopienne. Nombres 12.1

Ce qu’il est intéressant de retenir dans l’histoire, c’est que Dieu s’adressait aux trois et pas seulement à Moïse. Il nous arrive aussi, par rapport à notre relation avec Dieu, de porter des jugements sur les oints, ceux qui ont été choisis par Dieu.

Quelle a été la conséquence pour Marie d’avoir critiqué l’oint de l’Éternel ?

Un oint est une personne qui a reçu une autorité, une mission de la part de Dieu. Critiquer l’oint, c’est d’une certaine manière remettre en question l’autorité et la volonté de Dieu.

Moïse, s’il a épousé une femme qui ne faisait pas partie de sa communauté, était cependant missionné par le Créateur et la colère de Dieu s’est abattu sur Myriam qui avait blâmé le choix de son frère.

La sanction pour Myriam, dictée par Dieu Lui-même, a été la lèpre et la mise à l’écart du reste du peuple pendant sept jours, parce que Moïse, le critiqué, l’oint de Dieu, a intercédé en sa faveur. Cf. Nombres 12.13

Si nous étions à la place de Moïse, aurions-nous eu cette démarche d’intercession pour celui ou celle qui nous condamne, qui nous critique ?

Moïse était doux, nous dit Nombres 12.13, il n’y avait pas de personne aussi douce que lui sur la Terre. Nous ne sommes peut-être pas Moïse, nous n’avons probablement pas sa relation privilégiée avec Dieu, mais nous avons au moins, tous la possibilité de ne plus porter de critique sur l’autre.

Demandons à l’Éternel de nous débarrasser de la critique facile et surtout quand elles s’adressent contre ceux qu’Il a choisis.

Nombres 12.1