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Réflexion du jour
Condamner ou pardonner

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés. Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et il vous sera pardonné.

Luc 6.37
Version Grande Bible de Tours

De la condamnation au pardon

Hier, dans notre réflexion, nous avons évoqué des situations condamnables pour des hommes religieux.

Certains actes commis ont entrainé des situations difficiles pour certains d’entre nous ou encore pour les familles de victimes.

J’écoutais encore hier, à ce sujet, les réactions et les commentaires d’hommes indiquant que ces faits ne devaient aucunement être ceux d’hommes représentant Dieu. Dans une vidéo, l’un des accusateurs disait même que ces hommes avaient d’églises, avaient plusieurs bibles dans les lieux où ils se trouvaient.

Nous avons généralement, et nous l’avons déjà évoqué, cette attitude incriminante au regard des faits qui leur sont reprochés. C’est à se demander :

Les hommes et femmes d’églises, sont-ils aguerris contre les tentations et les péchés ?

Ceux qui sont les bergers, ne sont-ils pas aussi des humains, assujettis aux manœuvres de l’ennemi ?

La critique et la condamnation sont choses faciles pour nous, surtout quand nous ne sommes pas acteurs. Nous ne pouvons être condamnés, excepté dans certains cas, si nous n’agissons pas.

Il y a et il y aura toujours des divergences d’opinions ou de manière de fonctionner des uns, qui ne feront pas plaisir aux autres.

Même pour les personnalités religieuses. Nous trouvons deux disciples du Messie qui ne s’entendaient pas sur leur manière de concevoir et de comprendre la volonté de Dieu. 

L’apôtre Paul dit ceci au sujet de ces positions différentes de l’apôtre Pierre. Il dit :

Galates 2.11-13

Mais lorsque Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible
Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les gens des nations ; mais lorsqu’elles furent venues, il se retirait et se séparait, craignant ceux de la circoncision, et avec lui le reste des Juifs aussi usèrent d’hypocrisie ;
en sorte que Barnabas même était aussi entraîné par leur hypocrisie.

Version Lausanne

On ne peut s’empêcher de comprendre que c’est principalement l’hypocrisie de Pierre qui posait un problème à Paul et qui avait une incidence sur l’apôtre Jacques.

On voit également que ce n’est pas parce que ces hommes, bien que marchant dans les voies divines, étaient amenés à prendre des chemins de travers.

Je vais encore plus loin, ces hommes non seulement étaient des disciples du Messie, qu’ils aient ou non marché avec Lui de son vivant, avait chacun reçu l’effusion de l’Esprit-Saint.

Comment concevoir que des êtres baptisés de l’Esprit de Dieu, puissent marcher dans la fraude, l’hypocrisie ? 

Nous avons déjà répondu à cette interrogation. Ce sont avant tout des hommes.

Tant que nous serons sur cette terre, avec ou sans l’Esprit de Dieu en nous, nous pouvons, dans le cas où nous mettons en avant notre personnalité, notre moi, nous faisons taire l’Esprit qui est en nous et donnons la place à l’ennemi pour nous tenter.

On peut ainsi être amené à sortir des sentiers tracés par Dieu.

Sommes-nous condamnables ?

Pouvons-nous échapper à la condamnation ? 

Avant de répondre à ces interrogations, il y a ce passage des écritures qui me vient à l’esprit :

Romains 5.20,21

Quant à la Loi, elle est intervenue pour multiplier les fautes, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
et alors, comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce régnera par la justice pour la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur.

Version Stapfer

On peut se dire, que la loi n’a donc qu’un but, c’est de nous révéler ce qui est contraire à la volonté de Dieu et qui est péché. Si la loi nous condamne et entraine la mort, la grâce, elle l’a dépassé et nous donne accès à la vie éternelle.

Pourquoi donc critiquer, condamner, juger ces hommes ?

    Il nous est dit pourtant, et nous l’avons aussi vu ces derniers jours, que c’est l’amour de Dieu qui doit prévaloir. Quand nous voyons autre chose que l’Amour de Dieu, ce n’est pas que la faute n’existe pas ou n’est pas difficile à supporter, mais c’est parce que nous portons un jugement contre notre prochain. 

    Regardons ce que nous dit Jésus dans l’Évangile de Luc. Il nous recommande :

    Luc 6.36,37

    Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez, et on vous pardonnera.

    Version Ostervald

    Le premier conseil qui nous est donné, c’est d’exercer la miséricorde. 

    Le dictionnaire nous donne cette indication disant que la miséricorde est :

    La générosité entraînant le pardon, l’indulgence pour un coupable, un vaincu

    La deuxième est de ne pas juger le fautif. Non pas parce qu’il ne le mérite pas, mais nous devons plutôt le pardonner.

    J’ai cherché à comprendre pourquoi et voilà ce qu’il m’est apparu, ce n’est pas que l’autre ne doive être assujetti à la condamnation, mais c’est parce que nous ne savons pas s’il a déjà reçu de Dieu le pardon et la grâce que nous devons nous abstenir de le condamner.

    Questionnons-nous sur notre vie, sommes-nous condamnables ? 

    Ne voulons-nous pas plutôt pour nous la grâce de Dieu ?

    Ta grâce plus que toutes condamnations