Nous continuons notre apprentissage de qui est Jésus et Lui-même dit qu’Il est le Cep de la vigne et nous les sarments.

Pour bien comprendre cette métaphore de Jésus, nous devons impérativement comprendre les définitions de Cep et de Sarments.

Voilà ce que nous pouvons avoir comme définition tirée du dictionnaire.

Cep : Pied de vigne ou bois de la vigne

Sarment : Rameau ligneux flexible de la vigne que l’on taille et qui, desséché, sert à faire du feu

Ce qu’il n’est pas spécifiquement indiqué dans ces définitions, c’est que les sarments doivent être rattachés au Cep pour produire le fruit de la vigne.

Il est toutefois précisé que les sarments, s’ils se dessèchent, servent à être brulé au feu. Par conséquent, si le sarment de produit pas de fruit, il dessèche et ne sert à rien d’autre qu’à être brulé.

Avant que je n’ai commencé à écrire sur la personne de Jésus, je ne comprenais pas ce à quoi Il faisait allusion. Mais en regardant de plus près ce passage, j’ai pu comprendre le pourquoi de cette similitude entre Lui qui est Le Cep et nous qui sommes les sarments.

La première chose que je comprends de Son discours, et là, je peux remercier une proche qui m’a un peu aidé à comprendre ce texte.

Comprenons bien, depuis le début de la semaine, nous n’avons cessé de rappeler que Jésus devait être notre priorité, dans tout ce que nous faisons et entreprenons. Certaines images, que j’ai pu aussi partager avec certains de mes proches, montrent que nous ne pouvons dire que nous avons foi en Jésus et ce qu’Il est en mesure de faire pour nous, mais dès qu’il s’agit de le laisser faire et d’attendre, nous voulons reprendre la main et l’écarter pour être seul à décider.

Voilà ce qu’il m’est apparu :

1. Le sarment de lui-même ne peut produire de fruits s’il n’est solidement accroché au cep
2. Le sarment, s’il n’est rattaché au cep, il est amené à dessécher et à finir au feu
3. Le sarment se doit de produire du fruit
4. C’est le cep qui permet au sarment de ne pas se dessécher

Pour bien le comprendre, relisons ce passage de l’Évangile de Jean. Le Seigneur dit ainsi ceci :

Au-delà des définitions du cep et du sarment énoncés plus en amont, nous devons voir là où Jésus souhaite nous amener dans son discours.

En disant qu’Il est Le Cep de la vigne, et que nous sommes les sarments, Il indique que nous devons nous rattacher à Lui afin de produire des fruits. Il va même plus loi en disant beaucoup de fruit. Cela me ramène à mes précédentes réflexions dans lesquelles j’indiquais que cela ne nous est pas utile de parler de Lui si nous ne sommes pas attachés à Lui, mais plutôt en nous attachant aux hommes, à nos dirigeants et leur faisant confiance parfois aveuglément. 

L’autre chose importante c’est qu’Il dit que nous devons demeurer en Lui et Lui en nous.

Cela me ramène à l’image du fœtus qui demeure dans le sein de Sa mère et la mère qui le porte est totalement en lui aussi. J’ai ainsi fait la relation avec ce passage des écritures qui parle de la nouvelle naissance. C’est l’apôtre Paul qui en parle et qui dit :

Là aussi, Paul indique que nous devons n’aitre de nouveau en n’ayant autre attachement que celui avec notre mère, mais l’avoir avec Jésus. Vous pouvez noter qu’il parle d’être en Jésus.

Le moment nous est donné de reconsidérer notre appartenance au Cep et voir les fruits que nous portons. Nous ne pouvons nous contenter de ce que nous recevons d’autres qui sont attachés à Lui et qui nous enseignent. Nous aussi, sommes attachés et devons être en Lui.