C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres.
Éphésiens 4.25
Version Ostervald
Dépouiller le mensonge
Nous avons commencé une petite série de réflexions sur le mensonge et la tromperie qui desservent les relations entre nous et notre prochain.
Hier, nous avons pu voir que nos mensonges, s’ils servaient à nous faire avancer sur le plan matériel et financier, ils portaient préjudice à mon prochain. Nous avons aussi vu que ces agissements, non seulement créaient de la distance entre les humains, mais qu’ils mettaient aussi une distance entre nous et notre Dieu.
Quel palliatif avons-nous au mensonge ?
Comment changer cette habitude ?
Dès l’instant où j’ai commencé à écrire ces paroles, l’Esprit me donna ce texte qui à mon sens ne correspondait pas à l’orientation que je voulais donner à cette réflexion. On trouve ce texte dans l’Évangile de Jean ou il est dit :
Jean 17.3
Or c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi, pour le seul vrai Dieu, et pour Messie, Jésus que tu as envoyé.
Version Oltramare
Si au départ, je ne comprenais pas la relation entre ce texte qui parle de la vie éternelle et la vérité, en approfondissant un peu la lecture de ce verset, il est toutefois bien précisé que c’est connaître le Dieu véritable qui nous permet d’accéder à la vie éternelle.
Il convient donc pour nous de chercher à connaitre Ce Dieu unique et véritable.
Quelle relation entre Dieu et la vérité ?
L’Éternel parla par la bouche de Son serviteur Balaam qui dit ceci à Balak :
Nombres 23.18-20
Alors Balaam prononça son oracle et dit : Sus ! Balak ! écoute ! prête-moi l’oreille, fils de Tsippor
Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Dira-t-Il et ne fera-t-Il pas ? Promettra-t-Il et ne tiendra-t-Il pas ?
Voici, j’ai reçu l’ordre de bénir ! Il a béni, je ne puis rétracter.
Version Perret – Gentil et Rilliet
Dans ce passage, nous voyons que Dieu n’est pas comme un homme qui ment et par conséquent s’Il ne ment pas, Il n’a pas à se repentir.
Une information non négligeable nous est donnée, le mensonge impose le repentir à celui à qui nous mentons.
Ainsi donc, si nous mentons à notre prochain, nous devons passer par l’étape du repentir.
Mais nous avons vu aussi hier que lorsque nous mentons à notre prochain, c’est aussi à Dieu que nous mentons. Ainsi donc, notre repentance se doit d’être d’une part envers notre prochain, mais aussi après envers notre Dieu.
Qu’advient-il de nous après avoir confessé et nous être repenti ?
Je le disais ce week-end à un membre de la communauté, qu’à chaque fois que Jésus délivrait ou guérissait un pécheur, Il leur disait :
Va et ne pêche plus
Il s’agit également pour nous qui ne disons pas la vérité en étant délivré de ne plus dire que La vérité. Il est ainsi dit dans les écrits de l’apôtre Paul ceci :
Éphésiens 4.20-25
Mais vous, ce n’est pas ainsi qu’on vous a appris à connaître le Christ,
puisque vous avez entendu sa parole et qu’on vous a enseigné en lui suivant la vérité qui est en Jésus
à vous dépouiller, en ce qui concerne votre vie passée, du vieil homme corrompu par les convoitises trompeuses,
à être renouvelés dans l’esprit qui inspire vos pensées,
et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu dans la justice et la sainteté que produit la vérité et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu dans la justice et la sainteté que produit la vérité.
Ainsi donc, que chacun de vous, renonçant au mensonge, parle avec vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
Version Synodale
L’apôtre Paul nous dit :
- Nous avons appris à connaître Le Messie, Jésus
- Nous avons été enseignés selon La vérité qui est en Lui
- Nous sommes appelés à nous dépouiller de ce qui relève de notre passé, ici dans notre cas du mensonge
- Nous sommes appelés aussi à être renouvelé dans l’Esprit qui nous indique quelle est la volonté de Dieu afin que nous soyons à l’image de Dieu
Paul nous appelle enfin à renoncer au mensonge et à parler avec vérité à notre prochain, parce que nous sommes une seule et même famille.