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Désirer

 » Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » 1 Corinthiens 10:6

Avant de commencer notre étude, penchons-nous sur quelques définitions :

  • Désirer : Aspirer à quelque chose pour laquelle l’absence est ressenti comme une imperfection, un manque, une frustration

  • Exemple : C’est une personne, une activité qui peut être proposée comme modèle à imité

Qui prendre en exemple, comme modèle ?

Généralement à cette question, nous répondons instinctivement : Jésus.

Dans le fond, oui, c’est ce que nous avons appris, dans nos différentes communautés et lu dans les écritures, ressembler au Messie, avoir les mêmes aspirations qu’Il avait.

Et là, on peut aussi se questionner et se dire :

 

Quelles étaient Ses aspirations ?

Je pense, que la principale aspiration que l’on peut voir de Sa vie sur terre, c’est de faire la volonté de Dieu Son Père, d’accomplir la mission qui Lui avait été confiée :

« Apporter le salut aux hommes ».

Si d’un point de vue religieux, avec un regard spirituel, notre volonté est de suivre Son exemple, on ne peut se mentir, nous avons des désirs, des aspirations qui sont humains, charnels et par conséquent terrestres.

Pouvons-nous être les copies du Messie ?

Ou peut-être est-ce une image, un symbole que de vouloir être semblable à Lui ?

Avant d’y répondre, je repense à ces mots de ma nièce qui me disais que Si Jésus est celui que nous devons prendre comme modèle, nous devrions être en mesure comme il l’a fait de guérir les malades.

Elle ne peut même pas s’imaginer de la puissance de cette vérité sortie de Sa bouche.

Et c’est là que nous pouvons remarquer le lien qui existe entre volonté, désir et foi.

S’il y a une chose qui nous empêche de réaliser certaines actions du Messie, c’est notre manque de foi. Et ce n’est pas moi qui le dit.

Jésus dit bien ces paroles :

« Si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous seriez en mesure de déplacer des montagnes ». (Cf. Marc 11.23 et Matthieu 21.21)

J’ai toujours été perturbé par ce verset.

Et un peu plus jeune, j’ai voulu expérimenter la véracité de cette déclaration, me disant que même si ma foi est de la taille d’une poussière, d’un grain de sable, je devrais être par la prière guérir un membre de la communauté qui était sur le chemin de la mort.

C’est bien l’exemple, le modèle que nous avons reçu de Lui.

Combien d’entre nous avons expérimenté, cela ?

N’avons-nous pas déjà prié pour que certains de nos connaissances, de nos proches soient guéries ?

La période que nous traversons avec cette pandémie, nous a certainement permis de vivre cette expérience, celle de prier pour la guérison d’un proche.

Pourtant, nous avons prié, supplié l’Éternel, mais dès le lendemain ou quelques jours après, nous recevons l’annonce du décès de celui, de celle pour lesquels nous avons prié avec foi et la certitude que Dieu pouvait les guérir.

Cette expérience, comme toutes celles que nous avons sur cette terre est une expérience, pour nous apprendre.

Qu’avons-nous donc appris de cet échec ?

Quels sont nos désirs les plus profonds ?

Pour revenir ma petite expérience, j’ai appris, que mes désirs se doivent d’être soumis à la volonté de Dieu, quand bien même cela nous semble être une bonne chose et la foi que nous pouvons avoir mis en œuvre.

Dans ce cas comment être convaincu que nos désirs, nos souhaits soient la volonté de Dieu ?

Je prends encore un autre exemple.

Quand un nouveau membre se présente dans nos communautés, n’avons pas tendance à faire d’eux des copies de ceux que nous sommes ?

Pourtant, nous disions plus haut dans notre étude, que nos désirs sont de ressembler à Jésus et d’accomplir Sa volonté.

L’autre et dernier exemple que je prendrai est celui des dons spirituels dont parle Paul en 1 Corinthiens 12.

J’ai vu et connu des hommes d’églises, aspirant à des titres d’hommes dans leur communauté, se sont laissés emportés par les désirs et aspirations de leur cœur.

Où était donc la volonté de Dieu ?

Quelle était le don que Dieu voulait pour eux ?

C’est dans ce sens que Paul en 1 Corinthiens 10.6 nous recommande de ne pas reproduire les actes et pratiques des hommes qui se sont écarté de la volonté de Dieu pour eux.

Mais il nous invite à faire en sorte que cela nous serve d’exemple, aujourd’hui de manière à ne pas reproduire ces mêmes erreurs. (cf. 1 Corinthiens 10.11)

Est-ce le pastorat, notre aspiration a-t-elle été soumise à la validation de notre Dieu ?

Est-ce le chant dans ou en dehors de la communauté, ce désir a-t-il été soumis à la volonté de Dieu ?

Regardons ce que nous dit encore Paul en 1 Corinthiens 12.18, que j’interprète comme une image de la communauté religieuse à laquelle nous appartenons, mais qui peut être comprise dans toutes les organisations, et même la famille.

Il dit ceci :

Mais voici que Dieu a disposé les membres de notre corps, en donnant à chacun d’eux la place qu’il a trouvé bon de lui assigner.

Je vous laisse donc méditer sur ces paroles de 1 Corinthiens 12, mais particulièrement sur celles prononcées par notre modèle, le Messie.

Faisons comme Lui dans notre prière et disons ces mots chaque fois que notre volonté se manifeste :

Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Matthieu 26.39