+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr

Interprétation Divergente

Étude du samedi 19 novembre 2022

Les livres saints

Vous scrutez les Écrits, parce que vous, vous croyez avoir par eux la vie en pérennité, mais eux-mêmes témoignent pour moi.

Jean 5.39

Explications divines

C'est l'Esprit qui révèle

Peut-on être catégorique sur notre compréhension des écritures ?

Comment être le plus proche de l’écrit et de la pensée de l’auteur ?

Qui pour nous éclairer et nous aider dans la compréhension du texte ?

Nous avons déjà eu l’occasion de parler de toutes ces communautés religieuses qui enseignent et qui parlent du même Dieu.

On est en droit de s’interroger sur le fait que s’ils parlent du même Dieu, pourquoi ne pas avoir une seule communauté ?

La communauté Catholique d’ailleurs a bien compris cela, puisqu’elle est appelée église universelle comme pour représenter l’unité de tous et non pas seulement des pratiquants de leur croyance.

De manière générale, l’écriture et les livres plus particulièrement sont écrits pour laisser une trace de la pensée ou de la vision de l’auteur.

Le dictionnaire définit ainsi l’écriture :

Il s’agit de la représentation graphique d’une langue soit par la copie de son, soit par la retranscription hiéroglyphique des idées.

La connaissance de l’histoire nous amène aux premiers écrivains égyptiens qui écrivaient par les hiéroglyphes. Si cette écriture très imagée leur a permis de laisser une trace des récits de leur époque, seuls certains spécialistes arrivent à en déchiffrer le sens et le message caché.

La nation hébraïque, par Moïse, a également hérité de ce principe d’images pour exprimer leurs idées, ce qui leur permet aujourd’hui de retrouver ces mêmes images dans leur alphabet. Pour exemple, la première lettre de l’alphabet hébreux est Alef ou Aleph qui signifie bœuf ou Taureau et est représentée sous forme de hiéroglyphe par un taureau avec ses cornes. Au fil des années, l’alphabet hébreux l’a retranscrit par le caractère א.

Vous conviendrez bien qu’avec cet exemple, un caractère qui correspond à une image, ne peut à lui seul donner le sens à un récit. Ce n’est qu’en associant plusieurs lettres pour former un mot que l’on peut comprendre le sens et l’orientation que l’auteur veut donner à son récit. Cette faculté d’interpréter ces images et sons étaient de la responsabilité des scribes.

Le dictionnaire définit les scribes comme étant ceux qui étaient versés dans les Écritures, qui étaient capables de les interpréter et de les enseigner.

On comprend alors que le récit de l’auteur est transmis par un homme à d’autres hommes enseignant à d’autres hommes.

Le jeu de société dénommé vulgairement téléphone arabe ou encore téléphone sans fil en est une illustration. Dans ce jeu, on peut d’une simple phrase, donné à un homme, retransmettre un message à une succession d’autres avec le risque que le message de départ soit déformé.

À quoi donc nous servent les livres ?

À quoi nous servent les écritures sacrées ?

Si les livres et particulièrement les romans nous servent à participer aux récits d’hommes ou de femmes et d’en connaitre leurs vécus soit en fiction ou en réalité.

Les écrits bibliques, ou encore livres saints, nous relatent également les récits et histoires de temps et d’époques éloignés de nous où nous pouvons apprendre à connaitre ces hommes.

Dans le livre de Jean 5.39, Jésus s’adressant à des hommes juifs de son époque incrédules au regard de ces œuvres qu’Il opérait, leur dit :

Vous scrutez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ; et ce sont elles qui rendent témoignage de moi.

En quelque sorte, Jésus donne un enseignement très important au peuple juif, mais aussi à nous.

Nous cherchons dans les écritures saintes la connaissance de tout ce qui rend témoignage du Seigneur et parce que nous pensons trouver en ces écrits la vie.

Si les écritures bibliques nous parlent du Messie, ils ne peuvent aucunement nous donner la vie et encore moins nous permettre de le connaître intimement.

Comme il m’arrive de dire, ce n’est pas parce que l’on nous parle d’une personne, que l’on connait personnellement cette personne.

Lorsque Jésus dit ces mots, il enseigne au peuple qu’ils recevaient des hommes une manière de percevoir les écritures qui ne correspondait au sens de l’auteur, La Parole.

Il fait aussi le reproche aux enseignants de ne pas, malgré les toutes les révélations divines (Théophanies), ne pas Le connaître ou reconnaitre, Sa voix dans les écritures. Il leur dit ainsi en Jean 5.37

Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face.

Que nous faut-il donc pour connaitre Dieu et entendre Sa voix ?

Est-ce uniquement la connaissance transmise par d’autre qui nous fera le connaitre ?

N’étant pas des scribes baignés dans les écritures, ne sachant interpréter toutes ces histoires, il ne nous est pas facile de connaitre, ni savoir la véritable pensée de Dieu dans Sa parole.

C’est cette problématique bien réelle qui a conduit de nombreuses personnes à avoir des interprétations éloignées du sens original de l’auteur et qui a donné lieu à des transcription et traduction diverses des écritures. Ainsi, ces interprétations et traductions ont donné lieu à nos différentes communautés avec leurs différentes croyances respectives tirées de ces mêmes écritures.

Ce sont également ces divergences de compréhension des écritures qui amène certains à se détourner complètement de la foi et de leur espérance en Dieu et en Son Fils.

L’apôtre Paul à ce sujet dit ceci : 

Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; 1 Timothée 4.1 

Voilà un avertissement qui doit nous interpeller chacun individuellement.

  1. Il est à noter que le texte dit clairement que c’est l’Esprit qui dit.
  2. L’homme se détache de la foi
  3. Ces derniers s’attachent à des esprits séducteurs et des doctrines démoniaques

Si nous devons retenir une chose de ce texte qui est pour nous, c’est que Celui qui indique que l’homme se détourne de la foi, c’est l’Esprit de Dieu Lui-même. Donc si nous voulons avoir une bonne interprétation des récits qui nous sont faits, nous devons impérativement nous appuyer sur Sa connaissance à Lui, de Celui que les hommes n’ont pas connu. C’est précisément ce que Jésus nous dit :

Mais le Consolateur, qui est le Saint-Esprit, que mon Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. Jean 14.26

Le Messie nous recommande de rechercher en Son Esprit, ce que Lui-même a enseigné.

En d’autres termes, Le Seigneur Jésus, savait que les écrits et ses interprétations seraient détournés. Ne pouvant délaisser définitivement Son trône, pour être avec nous et nous enseigner, ce qui plait au Père, Il nous a laissé l’Esprit, qui connait et Le Père et Le Fils, pour nous instruire et nous apprendre à Les connaitre, Père, Fils et Esprit.

Ainsi, que ce soit pour ce qui est du devenir de l’homme après sa mort, récit de Lazarre et de l’homme riche (Luc 16.19-31) ou toutes autres doctrines ou enseignement des écritures, sans l’Esprit de Dieu, nous n’aurons que les enseignements de l’homme et la compréhension des hommes.

Sur ces textes, de nombreuses divergences existent dans les communautés. Certains les utilisent pour attester d’une vie après la mort, d’autres, du même texte, affirment que l’âme est immortelle et c’est elle qui demeure après.

C’est ce qu’il dit dans le livre d’Apocalypse : 

Et il essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus ; car les premières choses s’en sont allées. Apocalypse 21.4

Là encore, comme nous l’avons dit, même si je l’écris et le dit, ce texte des écritures ne pourra être compris dans le sens de son auteur, que si l’Esprit de Dieu, nous indique personnellement comment nous devons le comprendre.

Je tiens à préciser malgré tout ceci, Je ne dis pas que nous devons mettre de côté les enseignements des prêtres, pasteurs ou prédicateurs de la parole. Il s’agit plutôt pour chacun de nous de prendre cette parole enseignée et d’interroger l’Esprit de Dieu afin qu’Il nous permette d’avoir la bonne interprétation et en faire la juste application.

Ne lisons donc plus les écritures de la même manière. Ne prenons plus les paroles de nos enseignants comme « paroles d’évangiles ». Comprenons bien, c’est le texte de 1 Timothée 4.1 qui le précise, ils peuvent nous séduire et nous détourner de notre foi et croyance en notre Sauveur, pour que nous nous attachions à des doctrines démoniaques.

Recherchons donc à connaitre Le Messie et Ses enseignements laissés dans Sa Parole, afin de connaitre vraiment qui Il est et non plus ce que l’on nous dit de Lui. 

Quelques textes pour approfondir

1 Corinthiens 15

Jean 14

Jean 6

1 Thessaloniciens 4

Un regard sur l’étude de la semaine prochaine

 

Retenir ce qui est bon

Les précédentes études

Melchisédeck

Le Souverain SacrificateurEn effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu très haut, qui alla au-devant d’Abraham revenant de la défaite des rois, et qui le bénit ;  à qui aussi Abraham donna la dîme de tout ; qui était premièrement, si l’on interprète...

Les faux enseignants

Vrai ou faux messagersOui, tels faux envoyés sont des ouvriers rusés, qui se déguisent en envoyés du Messie. Et rien d’étonnant, puisque Satan lui-même se déguise aussi en messager de lumière. Ce n’est donc pas une grande affaire, si ses serviteurs se déguisent aussi...

Retenir ce qui est bon

Les enseignementsÉprouvez toutes choses ; tenez ferme ce qui est bon. 1 Thessaloniciens 5.21Comment savoir si un enseignement biblique est de Dieu ou de l'homme ? Tout enseignement autre que le nôtre est-il à rejeter ? Quel sera le sort des méchants ? S'il est une...

Quelques réflexions de la semaine précédente

Supportez-vous
De petite taille
Souffle de vie

Une étude

chaque semaine !

Contact

Mail

contact@cadeaudedieu.fr