Don de soi
Il y a des hommes, que l’on considère comme des héros au regard de la bravoure qu’ils mettent en œuvre pour sauver des vies.
C’est ainsi que les pompiers lors des attentats du 11 septembre, ont été tous honorés en qualité de héros.
D’autres, hors de leurs activités professionnelles, l’ont aussi été et ont pourtant sauvé la vie de nombreuses personnes. Je pense actuellement aux personnels soignants des hôpitaux, mais également de ce jeune ayant grimpé à mains nues un bâtiment pour sauver un bébé d’une chute mortelle.
Qui considérons-nous comme héros ?
Un héros est une personne qui donne de sa personne pour la mettre au service de l’autre ou sauver la vie de l’autre.
C’est une personne selon la définition qui se distingue par ses exploits et un courage extraordinaire.
Le texte de Matthieu 28, nous parle d’un héros dont beaucoup ne veulent plus entendre parler, que l’on a mis aux oubliettes.
Pourtant, Ce Héros n’avait pour mission que de servir et sauver les humains que nous sommes.
Il est dit :
Qu’Il est venu pour donner Sa vie comme rançon pour nous libérer.
Pour mieux comprendre ce don, il convient de nous interroger :
Qu’est-ce qu’une rançon ?
Une rançon est une somme d’argent que l’on exige contre la remise en liberté de personnes retenues captives.
Qui nous retient captif ?
Quel est le prix payé pour nous ?
La version de la bible hébraïque, parle de « don de l’âme » comme rançon.
L’âme de l’être humain est définie comme étant la partie spirituelle de l’homme qui retourne à Dieu.
Le Messie en donnant Son âme, Sa vie comme rançon, nous a racheté pour nous rendre libre.
Quel est notre regard sur cet acte d’Amour aux prix de Sa vie ?
Mais sommes-nous réellement libre ?
Libéré de quoi, de qui ?
Vu le sacrifice, le prix payé pour que nous soyons libre, pourquoi retourner dans cet esclavage du péché.
Il nous a rendu libre afin que notre âme soit délivrée de toutes souillures et que nous soyons maintenant des enfants de Dieu.
Sortons donc de cet esclavage de l’ennemi et de ses agents pour n’être désormais qu’à notre Dieu.
Matthieu 20.28