Les jeux Olympiques viennent de se terminer pour les athlètes valides et les jeux paralympiques restent à venir.

Avez-vous remarqué la joie qu’éprouvait tout athlète recevant sa récompense ?

Avez-vous également vu la déception de ceux qui ont échoué et non sont pas sur le podium ?

Recevoir la récompense est donc un réel plaisir, une joie.

Comment donc comprendre cette déclaration du Messie reprise par l’apôtre ?

Celui qui recoit ce qui est désiré, est forcément dans la joie.

Un enfant recevant son cadeau de fête, est heureux de montrer à ses amis et sa famille ce qu’il a recu.

Celui qui donne par contre se prive d’un bien, d’une possession.

Me vient alors cette question :

Peut-on donner ce que l’on ne possède pas ?

Ce texte aussi court qu’il puisse être, nous pousse à nous interroger sur notre relation avec l’autre, notre relation avec les plus démunis.

Que faisons-nous donc de ce que nous possédons ?

Passons à un autre aspect de ce texte, de la vision matérielle, terrestre pour une vision plus spirituelle.

Qu’avons-nous reçu ?

Que donnons-nous aux autres ?

Cetains d’entre nous partageons ce que nous n’avons pas et d’autres garde pour eux ce qu’ils ont reçu.

Dieu nous a fait don de Son Fils pour que nous puissions partager avec ceux qui sont plus faibles l’espérance et la certitude d’une vie meilleure.

Le Messie, nous a laissé l’Esprit-Saint pour nous aider, nous épauler, nous guider. C’est aussi un don, une récompense que nous avons reçu et que nous devons partager.

A combien de nos proche, avons-nous partagé ces cadeaux ?

Gardons-nous égoïstement ces cadeaux pour nous ?

Partageons, donc ce que nous avons reçu, le cadeau de Dieu par le sacrifice de Son Fils et le don du Saint-Esprit pour nous guider.

C’est en partageant, en donnant avec joie aux autres, que les bénédictions pleuvent sur nous et sur ceux qui reçoivent de nous.