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Élever l’enfant

Montrer le chemin

Nous adultes, nous avons tant à redire des jeunes et de leur éducation. On est souvent à se dire, de mon temps, un enfant ne pouvait participer à la conversation des grands ou encore, il est inconcevable qu’un enfant lève la main sur ses parents.

Mais la société a ôté toute autorité aux parents pour les substituer à l’éducation nationale. Ainsi, ce ne sont plus les parents qui instruisent, montrent le chemin, élèvent l’enfant, mais le système scolaire.

Je me suis toujours opposé à cette conception de l’école qui éduque, préférant l’appellation d’enseignement nationale qui apporte la connaissance, le savoir, mais laissant réellement aux parents le rôle d’éducateur.

Si dans le fond, éduquer et enseigner ont la même finalité, transmettre la connaissance à l’enfant, l’enfant perd en partie les repères de ses modèles : ses parents.

Comment l’enfant peut-il se soumettre à l’autorité de ses parents quand ces derniers sont mis en arrière-plan ?

Pourquoi est-ce si important que l’enfant apprenne de ses parents plutôt que de la société ?

Dans le livre des Proverbes, le sage dit : 

Forme le jeune enfant selon la voie qu’il doit suivre ; Même quand il sera devenu vieux, il n’en déviera pas. Proverbes 22.6

Il est dit que l’enseignement reçu dans la jeunesse servira quand l’enfant deviendra adulte ou avancé en âge. Si l’éducation publique enseigne des valeurs ou une morale qui n’est pas celle des parents, c’est cet enseignement que pratiqueront nos enfants le long de leur vie.

Il y a dans les écritures l’histoire d’un enfant que j’ai trouvé très humble, allant jusqu’à mettre sa vie en jeu, par obéissance à son père.

Cette histoire est relatée en Genèse 22. Cet enfant, Isaac, fils d’Abraham, victime de la relation entre son père et Dieu. Il est dit en Genèse 22.2

Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.

Puis en Genèse 22.9, il est écrit :

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.

Ce récit, aussi troublant qu’il puisse être, montre d’une part la relation de confiance existant entre Le Créateur et Abraham Son serviteur, mais également la relation de confiance d’Isaac avec son père.

Abraham a servi de modèle à son fils pendant les premiers jours de sa vie, ce qui permit à Isaac de s’humilier et se soumettre aux désirs de son père.

Combien d’entre nous aujourd’hui serait capable de renoncer à la volonté de notre père pour avoir la vie sauve ?

N’avons-nous pas renoncé aux valeurs et la morale enseignées par nos parents pour nous satisfaire des enseignements de l’état, quand bien même, elle s’opposerait à la leur ? 

Remettons donc notre confiance et connaissance des expériences de nos parents avec notre Dieu, ce n’est qu’ainsi que nous pourrons, comme Isaac, voir la grandeur de l’Amour de Dieu pour ceux qui Lui obéissent plutôt qu’aux hommes.

Proverbes 22.6