Le poète anglais Alexandre Pope disait dans l’une de ses poésies au XVIIIᵉ siècle ces mots : 

L’erreur est humaine, le pardon est divin.

Nous faisons tous nos efforts pour faire ce qui est juste et bon. Mais malgré toute notre bonne volonté, il nous arrive d’être fautif, de commettre des erreurs qui ont plus ou moins une importance sur nos vies avec nos contemporains.

Dans son texte, l’auteur nous interroge sur les moyens que nous devons mettre en place pour lutter contre notre faillibilité humaine. Il dit ceci : 

1. On doit reconnaitre qu’en tant qu’humain, certaines erreurs sont inévitables.
2. Nous devons nous fixer des gardes-fou à nos manquements.
3. Il nous faut reconnaitre et regretter nos erreurs sans chercher à les renier ou les cacher.
4. Enfin, nous devons analyser nos erreurs afin d’éviter de les répéter.

Au-delà des erreurs qui nous concerne nous même, certaines de nos erreurs ont un impact vis-à-vis de notre prochain. Ce premier travail personnel crée une certaine paix intérieure en nous même.

Il n’empêche cependant que nos faiblesses entrainent aussi des conséquences dans notre relation avec l’autre et impact notre relation avec lui. 

Quelle est le regard sur les fautes et erreurs des autres ?

Comment réagissons-nous quand nos erreurs ont créé des divisions avec notre prochain ?

Il est vrai que les conseils du poète peuvent être très utile pour nous redonner confiance en nous, mais pour ce qui est de l’autre, c’est une autre paire de manche.

Quand il s’agit de l’autre il y a déjà un frein qui est d’aller vers l’autre pour s’excuser. On se pose d’ailleurs généralement la question concernant l’accueil qui nous sera réserver.

La citation d’Alexandre Pope nous donne toutefois une piste dans la démarche. Il nous dit que le pardon est divin. Si le pardon est divin, notre initiative de rétablissement de la relation entre nous et l’autre se doit d’être présenté au Créateur.

En disant cela, l’auteur, précise que nous avons notre part à réaliser, mais que la partie la plus compliquer, doit être soumise à Dieu.

Cela nous montre que nous ne pouvons en aucun cas prendre cette démarche à la légère, d’un côté comme de l’autre. Si la démarche d’aller vers l’autre pour présenter ses excuses et réclamer le pardon se doit d’être accompagné de la sollicitation divine, recevoir les excuses pour accorder le pardon se doit également de l’être.

Dans Son exemple de prière, en Matthieu 6.14, Le Messie nous dit à ce sujet :

 Si, en effet, vous remettez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous remettra aussi les vôtres.

Comprenons alors cette réalité, quand nous accordons le pardon à notre prochain, nous nous préparons aussi, nous qui commettons aussi des erreurs, à recevoir du Créateur le pardon de nos offenses, elles sont nombreuses.

N’attendons pas que la mort nous emporte, pour vouloir présenter nos excuses ou pour excuser notre prochain, mais soumettons à l’Éternel nos difficultés à les faire de sorte qu’Il aplanisse et nous libère de ces fardeaux.