Souvent, il m’arrive de dire à mes collègues qui parlent qui interprètent le langage machine, que ce n’est pas un langage que je comprends. Dans un flux d’information, ils tirent ce qui est essentiel et qui leur permet de voir le message qui leur parle.

La glossolalie est chez les premiers disciples un don surnaturel qui leur permettait de parler spontanément une langue étrangère.

J’ai eu déjà l’occasion d’entendre des croyants parler de cette manière et je reconnais que c’est assez troublant, voir confus. 

Au début, je reconnais avoir pensé que ces personnes étaient atteintes de folie, mais que plusieurs se retrouvent à le faire en même temps dans une assemblée, me paraissait incompréhensible.

Et c’est vraiment le mot qui est approprié, leur langage est incompréhensible. Mais voilà ce que j’ai pu comprendre :

Si au départ, je me disais que ces choses ne relevait pas de l’Esprit puisque la prière prononcée était incompréhensible pour moi et en plus que plusieurs le fasse en même temps, j’ai dû revoir mon positionnement au fil du temps.

Seul ceux qui exerce ce don, peuvent le dire, je ne l’ai pas reçu ce don, mais me suis malgré tout interressé à ce don qui vient de Dieu, et voilà ce que j’ai pu avoir comme réponse :

Ce texte indique clairement le fait que ceux qui ont ce don et l’exercent le font par l’inspiration de l’Esprit-Saint. De ce fait, bien que je ne comprenne pas ce qui est dit, j’ai pu comprendre que cette prière s’adressait à Dieu et que je n’avais pas particulièrement à connaitre ce qui était demandé à Dieu.

La première réponse qui m’a été faite est celle-ci :

En d’autre terme, ce que l’apôtre m’indique, c’est que tant que je ne recevrai pas l’Esprit de Dieu en moi, je ne pourrai comprendre ce qui relève du spirituel.

Cependant, il fait malgré tout des recommandations à ceux qui exercent dans les communautés en disant ce qui suit :

1. Qu’est-ce donc à dire, frères ? Lorsque vous vous assemblez, tel à un psaume, tel une doctrine, tel une révélation, tel un discours en langues, tel une interprétation : que tout se passe de manière à édifier.

Donc si parler en langue est une édification personnelle, on pourrait en déduire qu’elle n’a rien à faire dans les assemblées, mais devrait plutôt être pratiqué entre l’homme et son Dieu seul.

Si on peut le penser, l’apôtre recommande tout autre chose. Et je me disais en effet, si c’est poussé par l’Esprit que cela est pratiqué, on ne peut le contrôler. Dans la fin du chapitre, l’apôtre Paul recommande une tout autre manière de faire les choses qui pourrait servir à l’édification de l’assemblée entière. Il dit :

Si l’apôtre recommande Le parler en langue, il donne, dans sa conclusion sur le sujet, que tout se fasse pour l’édification de toute l’assemblée et non d’une seule personne.  

Si nous avons donc ce don, c’est une bonne chose, cela nous permet de parler à Dieu comme l’Esprit le fait, mais si nous le faisons dans nos assemblées, veillons à ce qu’il y ait une personne pour interpréter ce que nous dirons.