Jeunesse
On ne peut rester insensible à certaines situations qui touche la jeunesse. Actuellement on ne parle pour sortir de l’impasse des discussions entre le collectif des organisations syndicales et les représentants du peuple ou de l’état, que de solutions pouvant être apportées à la jeunesse du pays.
Il est encore plus difficile pour tous d’entendre que des jeunes, ont perdu la vie un soir de fête.
Personnellement, même si l’on est plus ou moins habitué à entendre des accidents de la route, mais entendre des morts et des blessés graves dans une même soirée après avoir fêté, ne peut nous laisser insensible.
Je peux imaginer la souffrance des parents, en voyant déjà le choc provoqué chez les amis et connaissances de ces jeunes gens.
Dans le livre de Job 1.18,19, Mon ami Job a été confronté à cette douleur de la perte de ces enfants en une seule et même nuit.
Tandis que celui-là parle, celui-ci vient et dit : « Tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin dans la maison de leur frère aîné. Et voici, un grand souffle est venu du côté du désert. Il a touché les quatre coins de la maison. Elle est tombée sur les adolescents. Ils sont morts. Je me suis échappé, moi seulement, tout seul, pour te le rapporter
Comment comprendre que Dieu puisse enlever la vie de si jeunes personnes ?
Nous nous interrogeons parfois sur des situations difficiles comme celle-là et ne comprenons généralement pas ce qui puisse amener un Dieu si amant à ôter de si tôt la vie à nos enfants.
Et nos réactions face à la douleur ou l’incompréhension nous pousse à nous enfermer sur nous même, voire à rejeter la faute sur notre Dieu.
Job, quant à lui, malgré la souffrance, s’est humilié devant Son Dieu et nous dit le verset 22, n’attribua rien d’injuste à Dieu.
Au-delà du fait que Job soit considéré par Dieu comme un homme intègre, avons-nous cette attitude détachée qui nous permet de relativiser et finalement accepter la circonstance sans faire de reproche à Dieu ?
Arrivons-nous à dépasser nos douleurs et à ne pas rendre Dieu responsable des accidents pour lesquelles nous souffrons ?
Aussi difficiles que puissent être nos douleurs, veillons à ne point rendre l’Éternel, responsable de celles-ci.
Demandons donc à Dieu de nous donner la force nécessaire pour supporter l’épreuve et ayons la même attitude que Job en nous humiliant devant notre Créateur.
Je reviens pour terminer sur cette phrase de sagesse de Job au verset 21 :
L’Éternel avait donné, l’Éternel a repris, que le nom de l’Éternel soit béni !
Job 1.18,19