La débauche est décrite comme étant un usage excessif ou déréglé de tous les plaisirs des sens. On attribue et on a un peu plus de tolérance quand ce dérèglement intervient chez le jeune que s’il s’agit d’un adulte.

Hier, j’ai été amené à assister à cette fête dédiée à la jeunesse dans les rues de la ville du Moule et pour un homme, j’ai été assez surpris des tenues, vestimentaires de notre jeunesse. Si la définition parle d’usage excessif et déréglé, je conçois que l’on était vraiment dans le dérèglement.

Mais le regard d’un adulte avec celui d’un jeune, n’est visiblement pas le même.

Pour notre jeunesse, rien d’anormal que des amusements en tenue de plage sur une plage, pour des adultes, des tenues bien excessives et trop dénudées.

Peut-on donc parler de débauche ou d’excès si les avis divergent ?

Comment réagir quand nos enfants, nos jeunes sont attirés par ces activités dites de loisirs ?

S’il y a une histoire dans les écritures que j’ai appris à aimer, c’est celle du fils prodigue.

Il est dit en Luc 15.13 :

Peu de jours plus tard, le plus jeune rassemble tout et part vers un pays lointain. Il dissipe là son patrimoine en vivant follement.

En prenant lecture de ce passage, il n’est pas dit que ce jeune homme, dissipa son bien follement près de ses parents, mais qu’il partit loin pour vivre follement.

Combien d’entre nous, une fois que nous avons quitté le domicile familial, nous sentant débarrassé du regard des parents, avions profiter pour vivre sans retenu ?

L’attitude de notre jeunesse d’aujourd’hui est-elle si différente de la nôtre ?

L’histoire aurait pu s’arrêter là, où le jeune homme, vivait comme on nous pousse à le faire aujourd’hui, sans penser au lendemain, en profitant d’aujourd’hui de tout ce que nous avons sans retenu et dans l’excès.

La suite de l’histoire parle plutôt de ce jeune, une fois cette période de débauche passée, rentra en lui-même et se rendit compte de ce que cela lui avait couté et rapporté.

Pour ma part, ce que je retiens, c’est bien évidement l’amour du père qui l’accueil les bras ouverts, mais encore plus, c’est la prise de conscience de ce jeune qui a appris de ces erreurs.

Nous également, nous cheminement et croissance spirituelle est jonché d’erreur le long de notre route. Nous nous laissons entrainer comme cette jeunesse par des amusements qui nous éloigne de la volonté de notre Père Céleste. Où seuls nos désirs et notre volonté sont privilégiés.

Que faire ?

Devons-nous critiquer et nous reprocher notre inconduite ?

Notre vie est un apprentissage ; Tant que de nous même, nous n’aurons pas appris de nos erreurs, nous serons toujours ballotés à droite et à gauche selon le courant de la vie et sans penser à faire La volonté du Père Céleste.

Luc 15.13