+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr
Réflexion du jour
Nouvelle lune

Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats.

Colossiens 2.16
Version Ostervald

Jugé légalement

Il y a eu deux jours de cela, alors que j’échangeais avec une conseillère clientèle d’un établissement bancaire, nous sommes arrivés à parler de croyances spirituelles.

En parlant de spiritualité, on se perd de nos jours dans toutes les pratiques et enseignement religieux relevant du culte des esprits. 

On aurait pu parler de religions, terme moins sujets à culte des esprits, mais qui, à mon sens, comme je lui indiquais, créait trop de division entre les croyants d’un seul et unique Dieu.

On peut s’interroger de nouveau sur ce qui divise autant les communautés religieuses entre elle.

Pourquoi, dans une croyance unique en un Dieu, autant de communautés de croyants ?

Ne devrait-il pas avoir une seule communauté ?

Ou au moins plusieurs avec une seule et même interprétation des écrits de Dieu ?

Nous touchons ici du doigt ce qui oppose les religions les unes aux autres, ce sont les interprétations que l’on en fait.

J’ai coutume de dire, que ces interprétations ont donné lieu à des habitudes dans les communautés et par la suite, elles sont devenues des doctrines, parfois même des lois.

Pourquoi ces lois ?

Au début de mon éveil spirituel, j’ai longtemps lutté, quant aux pratiques religieuses qui ne correspondaient pas aux doctrines de ma communauté. Mais quand je pris le temps de considérer les croyances de chacune des communautés autres que la mienne, j’ai vite compris qu’il s’agissait, comme dans la société, d’interprétations qui devaient, même si je ne les partageais pas, à être respecté.

J’ai ainsi commencé par respecter la foi et la croyance de ces personnes qui ont le même Dieu que moi, mais qui ont eu des enseignements différents.

Au sujet des lois et règles que pratiquent ces communautés, j’ai accepté et admis que celles-ci servaient à réglementer principalement la vie de la communauté, mais pas celle de la relation avec Dieu.

Mais c’est en prenant lecture du texte de l’apôtre Paul, que nous ne devons aucunement porter de critiques, de jugement sur les pratiques des uns et des autres. Il dit ceci :

Colossiens 2.16

Que personne donc ne vous juge à l’égard du manger et du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune ou d’un sabbat.

Version Oltramare

Que nous reste-t-il alors concernant nos croyances et notre foi ?

En considérant le texte du livre de l’apôtre Paul aux Colossiens, je me suis interrogé d’une part sur cette considération portée aux nouvelles lunes, mais aussi concernant l’application de la loi hébraïque.

Sur les nouvelles lunes, tout jardinier ou agriculteur sera en mesure de donner ses expériences liées aux phases du croissant lunaire.

Aujourd’hui même, est d’ailleurs indiqué comme étant la fête de la lune dans le monde asiatique.

Mais pour ce qui concerne les fêtes lunaires juives, elles répondent à un calendrier précis et ces règles ne pouvaient être transgressées.

Cela n’a pas empêché Paul de dire aux Colossiens qu’ils ne pouvaient être jugés légalement ou pas pour les lois relatives à leurs alimentations, leurs fêtes lunaires et même au sabbat, par quelconque personne. Paul écrit de même dans son épître aux Romains ceci :

Romains 14.4

Qui es-tu, toi qui condamnes le serviteur d’autrui ? S’il se tient ferme, ou s’il tombe, c’est à son maître de le juger ; mais il sera affermi, car Dieu est puissant pour l’affermir.

Version Ostervald

Ce qu’il y a de plus étrange dans les propos de Paul, c’est qu’il était parmi les pharisiens, celui qui se proposait de partir pour faire arrêter, voir faire tuer, comme Etienne, ceux qui ne respectaient pas la loi de Dieu.

Actes 8.3

Et Saul ravageait l’Église ; pénétrant dans les maisons, il en arrachait les hommes et les femmes, et les faisait jeter en prison.

Version Auguste Crampon

C’est donc ce même Paul, cette fois-ci après être missionné par Dieu, recommandait de ne plus condamner ou juger ceux qui ne respectaient pas la loi.

Nous ne referons pas le débat sur la loi, si elle doit ou non être appliqué.

Ce même Paul déclare dans ses écrits que nous, qui ne sommes ni juifs ni hébreux, avons été rendus libres par Jésus.

Ni sur les aliments, ni sur les sabbats