Dans notre réflexion d’hier, nous avons pu voir que dans nos attitudes et manières de fonctionner, nous prêtions une importance aux regards des hommes. Nous avons également vu qu’il nous arrivait de pervertir notre for intérieur, notre jugement intime pour plaire aux hommes et nous faire accepter de tous.

Ainsi, nous arrivions à une situation où nous sommes considérés juste selon les règles humaines, le cadre de vie de l’homme.

Le mot hébreu qui est utilisé pour parler d’homme juste est Tsaddiyq. Ce mot a plusieurs orientations et couvre plusieurs domaines. Mais qu’il soit dans un gouvernement, pour une cause ou la conduite de l’homme et de son caractère, il fait apparaître l’homme juste comme étant droit, correct, légal, innocent ou encore intègre. 

S’il est facile pour moi de lier l’intégrité de mon ami Job vis-à-vis de Dieu, J’ai découvert un autre qui l’avait été bien longtemps avant lui, Noé. 

Noé, pour rappel, a été choisi par Dieu pour recréer le monde selon la volonté de Dieu. À cette époque nous dit la bible :

En regardant attentivement ce texte, nous pouvons constater qu’il n’y a que très peu de différence avec les temps que nous vivons aujourd’hui.

Ce qui a retenu mon attention est le fait que les pensées du cœur de l’homme n’étaient que méchanceté.

Cette notion de pensée et de cœur sont liées et définissent pour Dieu celui qui est juste. Cette justice divine, ne fait point de place à la ruse, à la corruption, mais se base sur ce qui est caché aux yeux de l’homme, et qui ne le sont pas pour Dieu.

C’est là toute la différence entre la vision du juste selon l’homme et la vision divine du juste selon Dieu.

Le Créateur met à l’écart celui qu’il déclare juste. La version du Rabbinat Français traduit juste par honnête, ce qui donne une autre dimension à celui qui est déclaré juste. Cette notion d’honnêteté montre en effet que rien de caché ne peut être attribué à l’homme ou la femme, qui est déclaré juste, honnête.

La définition du mot honnête dans le dictionnaire, parle de conformité avec la norme morale reconnue.

Si l’on s’en tient à cette définition, à l’époque de Noé, on pourrait dire que la morale de l’époque était bien éloigné de ce que Dieu déclarait être juste et droit.

Un avertissement nous est donné dans les évangiles par Le Messie. Il indique ce qui suit :

Si l’on peut aujourd’hui avoir des doutes de la proximité du retour de Jésus quant au mariage, on ne peut l’avoir quant au fait que les êtres humains s’adonne à la beuverie et aux festivités. Mais si je dois ajouter un mot, celui de l’immoralité qui a fait taire, l’Esprit du Seigneur, pour ne vivre que selon les directives et ordonnances des hommes.

Il convient pour nous, afin d’être considéré comme juste et droit, que nous sollicitions constamment, l’Esprit-Saint dans toutes nos prises de décisions. 

Il est nécessaire, que nous puissions également mettre en accord notre pensée, notre cœur avec La réponse et les indications de l’Esprit de Dieu.

Gardons-nous enfin de tout ce qui est de l’immoralité de notre société et du monde qui nous entoure.

Quitte à être rejeté des hommes, comme l’a été Noé, pourvu que nous soyons appréciés et déclarés juste par Le Créateur.