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La langue qui détruit

Tuer sans arme

La langue, cet organe si utile à l’homme pour communiquer, se révèle être un outil de destruction très utilisé.

On ne peut imaginer que cet organe soit si souvent détourné de sa fonction principale, parler, pour être utilisé pour faire tant de mal.

Combien de fois avons-nous utilisé notre langue pour dire du mal de l’autre ?

Combien de fois, avons-nous utilisé notre langue pour insulter, parfois par des mots grossiers, notre prochain ?

Avons-nous conscience de tout le mal que nous pouvons faire avec la langue ?

Dans le livre de Jacques 3.6, l’apôtre dit ceci : 

La langue est un feu et elle est un monde d’injustice: la langue est au centre de notre organisme.

Elle est capable de souiller tout le corps, et quand le feu de l’enfer s’y met, elle le communique à toute notre existence.

Cette traduction de la bible donne certains éléments concernant la langue dont on n’imagine pas tout le mal qui vient de cette langue.

Tant qu’on n’est pas concerné ou ciblé par la médisance, ou le mal qui vient de l’autre, on ne pourra comprendre tout le mal que notre langue peut faire.

Mais si on comprend que ce petit organe, comme le dit Jacques, souille et détruit notre propre corps, nous nous garderons des médisances, des injures et des offenses que nous faisons aux autres.

Mais notre langue ne sert pas qu’à faire le mal. Si l’apôtre Jacques dit que notre langue est un feu, le feu, c’est parce que le feu détruit, mais aussi purifie.

Avec cette même langue, par nos paroles, nous pouvons bénir aussi bien maudire. Nous avons là encore un choix à faire.

Voulons-nous le bien ou le mal pour notre prochain ?

Il nous est plus facile en qualité d’homme de répondre par injures et malédictions à ceux qui nous font du mal.  C’est pour cette raison que Saint Paul dit ce qui suit : 

Bénissez ceux qui vous persécutent, ne les maudissez pas, mais priez pour eux. Romains 12.14

Pensons-nous à prier pour celui qui nous a fait une queue de poisson au volant de notre voiture ?

Avons-nous cette volonté de bénir notre patron quand il nous traumatise et nous persécute ?

Nous en avons déjà parlé, c’est un effort surhumain que de vouloir du bien pour celui qui nous maltraite. Mais c’est une nécessité, puisque malgré le mal que l’autre nous fait, lui comme nous, sommes des créatures de Dieu.

Ce que Dieu désir, c’est que ses créatures soit sans taches et irrépréhensibles, comme le dit l’apôtre Paul dans ses écrits aux philippiens :

Ainsi, vous serez sans faute ni tache ; soyez des enfants de Dieu sans reproche au milieu d’un peuple dévoyé et perverti. Au milieu d’eux, vous êtes lumière, comme les astres dans l’univers. Philippiens 2.15

Cherchons à briller en bénissant plutôt que d’avoir notre lumière qui s’éteint et qui souille notre corps. 

Soyons donc des dispensateurs de la Lumière que Dieu a mis en nous. Bénissons et ne maudissons plus.

Ne laissons aucune occasion à l’ennemi de nos âmes de trouver une porte d’entrée pour qu’il installe en nous, et qu’on ne trouve en nous ce qui nous souille : nos mots.

Jacques 3.6