Et s’il est surpris, il rendra sept fois autant, il donnera tout ce qu’il a dans sa maison.
Proverbes 6.31
Version Ostervald
La punition réservée au voleur
En droit français, est considéré comme vol, ce qu’une personne prend et enlève à une autre sans son consentement ou ce qi ne lui appartient pas. Le vol est une infraction pénale qui est sanctionnée par trois ans de prison et de 45000€ d’amende. Mais si ce vol est commis par plusieurs en tant qu’auteur ou complice, l’infraction est considérée comme étant commise en bande organisée et la punition encourue est de cinq ans d’emprisonnement et de 75000€ d’amende.
Ce sont là, les premières sanctions réservées aux voleurs. Mais il y a plusieurs cas de figures et de circonstances qui peuvent aggraver, la punition réservée au voleur.
N’étant ni juriste, ni avocat, ni procureur, nous nous contenterons pour cette réflexion de considérer que lorsqu’il y a un vol caractérisé, les voleurs, pris en flagrant délit ou pas, sont condamnés d’une part à des peines de privation de liberté, mais également de sommes devant être versées sous formes d’amendes au Tribunal.
S’il est question de peines de prison et d’amendes versées au tribunal, que gagne la victime ?
Le droit français prévoit pour la victime des compensations de types :
- Dommages-intérêts
- Remboursement des frais de justices
- Réparation symbolique
- Mesures de protection
Nous voyons que pour la victime est prévue des compensations.
On peut avoir des doutes sur la justice des hommes et cela m’a poussé à comprendre, dans le cas précis du vol, ce que Le Juste Juge avait prévu pour les victimes de vol. Il indique d’ailleurs que dans le cas où le voleur était surpris en flagrant délit, et qu’il était blessé, Le divin législateur dit ceci :
Exode 22.2
Si un voleur est surpris rompant la porte d’une maison, ou perçant la muraille pour y entrer, et qu’étant blessé il en meure, celui qui l’aura blessé ne sera point coupable de sa mort.
Version Lemaistre de Sacy
On peut dire en gros, que le voleur n’avait simplement pas à se mettre dans cette situation.
Mais c’est le sage Salomon qui nous donne une autre vision de la punition qui doit être infligée au voleur. Il dit :
Proverbes 6.31
Mais s’il est pris, il devra payer au septuple, donner tous les biens de sa maison.
Version Synodale
Salomon, lui aussi, indique que non seulement, le voleur pris devra payer, mais qu’en plus, il devra s’acquitter de tous ses bien.
Nous avons vu hier, que nous avons un ennemi qui n’hésite pas à se cacher pour nous faire du mal et nous dépouiller de nos biens. Le Seigneur lui-même dit dans l’Évangile de Jean :
Jean 10.10
Le voleur ne vient que pour dérober, pour égorger et pour détruire ; moi, je suis venu, afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance.
Version Synodale
Qui est identifié ici comme étant le voleur ?
Quelles sont les compensations réservées aux victimes ?
Il n’y a qu’un seul qui s’emploie à voler, dérober et détruire les brebis, les enfants de Dieu que nous sommes. Notre ennemi est ce voleur tout désigné.
Nous avons ainsi, à de nombreuses reprises, baisser les bras, pensant ne pouvoir lutter contre celui-ci. Nous avons aussi compris qu’avant tout notre combat était et nos luttes étaient dans nos pensées. Et quels meilleurs moyens a-t-il de nous faire abandonner les poursuites pour qu’il ne soit pas démasqué.
Mais le texte nous dit que Jésus qui est venu pour que nous puissions avoir la victoire sur l’ennemi et que nous puissions récupérer ce que celui-ci nous a dérobé. Mais comme le disait le passage du livre des proverbes, il devra rendre au septuple de sorte que nous soyons dans l’abondance.
Que voulons-nous, nous résigner et le laisser avec nos biens ?
Ou bien donner la main à notre Seigneur pour qu’Il arrache de ses mains nos biens et nous les rendent ?
Même s’il nous paraît difficile de croire en ce retour de ce que nous avons perdu, de ce qui nous a été volé, nous avons cette certitude faite par promesse du Juste Juge, que par Son Fils, Il nous redonne ce qui nous a été volé et plus encore.