Si ces deux derniers jours, nous avons pu prendre en considération la foi par ces femmes ancêtres de Jésus, plus généralement, nous avons pris conscience de l’importance de la foi dans la vie de l’être humain.

En matière de sauvetage, nous avons déjà entendu parler de pompier, de personne ayant usé de force surhumaine pour porter assistance et sauver la vie d’autres personnes.

Les fictions télévisuelles et cinématographiques, nous poussent à croire en des super héros qui ne sont que le fruit du désir de l’être humain d’être secouru par quelqu’un qui viendrait d’un autre monde.

Je ne sais si vous réussissez à voir cette image du Sauveur, vous tendant la main pour vous sortir du bourbier et que vous refusiez de saisir Sa main.

Cela peut paraître invraisemblable, mais l’Éternel, Le Seigneur, Le Sauveur du monde se trouve face au refus de certains de Le laisser les aider et tiennent absolument à rester dans leurs erreurs, prisonnier des manœuvres de l’ennemi qui les maintiens sous son contrôle, dans ses filets.

J’ai compris en regardant ma propre situation que ce n’est que si je lâche entièrement entre les mains de ce Sauveur que je pourrai être débarrassé de mes addictions. Pour rappel, malgré tous mes efforts, de ma propre volonté, je n’ai jamais réussi. Mais ce n’est que lorsque j’ai désiré de tout mon cœur à laisser Dieu prendre mon péché et l’a cloué sur la croix.

L’apôtre Pierre le dit dans son épitre :

Nous avons parlé hier de ces deux femmes et particulièrement de Rahab, femme dont il est dit qu’elle était de mauvaise vie. On avait du mal et moi-même, je me disais qu’il était impensable que cette femme puisse, au regard de la loi, resté en vie et avoir une telle reconnaissance parmi le peuple et dans l’histoire du Messie.

Mais là, j’ai compris, avec la venue de celui-ci, que Sa mission était de faire ressortir d’une part la scission que Dieu voulait faire avec le péché et d’autre part, sauver justement tous ceux qui n’étaient pas du peuple, comme Rahab.

Là où, la réflexion m’a mené et qui est le plus impressionnant, c’est que la mère de Jésus se trouvait elle-même dans une situation qui était condamnable.

Il nous faut bien comprendre que Jésus en venant sur la Terre parmi nous, n’est pas venu pour nous condamner, mais pour nous sauver.

Dans l’épitre de Pierre toujours, il est écrit :

Nous voyons dans ce passage une déclaration étonnante du Messie, pendant son séjour dans le tombeau, s’est rendu en esprit, pour prêcher aux esprits des hommes rebelles du temps de Noé afin qu’ils soient également sauvés.

Prenant lecture de ce passage, on peut être amené à le penser. Si le texte de l’épître de Paul à Timothée indique en effet que Jésus est venu pour sauver les pécheurs, il convient de comprendre que le salut n’interviendra que si le pécheur reconnait son péché et accepte le salut que lui offre Le Messie.

Et Paul dit clairement, qu’il est tout aussi pécheur que les autres et qu’à ce titre il veut être le premier à reconnaitre ses fautes, ses erreurs et demander à Jésus le pardon pour celles-ci. Il dit :

On peut selon la croyance habituelle penser que Dieu va tous nous sauver par rapport au sacrifice de Jésus, mais Dieu ne peut et ne nous forcera jamais de reconnaitre nos fautes, nos erreurs et nous pousser à les confesser. Il veut que nous soyons conscients de la possibilité qu’Il nous offre d’obtenir le salut par Son Fils, mais par-dessus tout, Il nous appelle à la repentance, afin de nous offrir le pardon. Il l’a fait à de nombreuse reprise dans les différents récits bibliques.

Nous avons la possibilité de mettre notre foi en Sa Parole quand Il nous dit :

Il m’arrive souvent de me dire que si Jésus sauvait tout le monde sans que chacun fasse sa part, l’ennemi serait en droit de contester une irrégularité dans le combat qu’il mène contre Le Fils de Dieu.

Alors, je préfère affirmer haut et fort, que je confesse volontiers mes fautes afin d’être parmi les premiers devant être sauvé.