La plupart des fois pour lesquelles on parle de grâce, il s’agit principalement de la grâce qu’accorde la Présidence de la République à un condamné.

Ce n’est que par la seule volonté du président, que la grâce est publiée et appliquée. Le prisonnier de lui-même ne peut prétendre à recevoir la grâce, par ses propres moyens. Et quand bien même, il en ferait la demande, il n’a aucune certitude ou garantie de la recevoir. 

On parle généralement de grâce ou de faveur accordée au coupable.

Nous avons évoqué hier, les moments de silence de Dieu lorsque nous nous adressons à Lui dans nos prières sans que nous obtenions de réponses à celles-ci.

Dieu, nous l’avons vu, n’est pas sourd à nos demandes, à nos besoins ni insensible à nos souffrances, nos maladies.

Mais s’Il ne répond pas tout de suite à nos requêtes, c’est qu’Il sait pourquoi.

Je le disais déjà et je l’ai encore lu ce matin, Dieu est au contrôle de tout ce qui se produit dans notre vie. La question que nous devons nous poser est plutôt celle-là :

J’ai pensé, à un moment dans ma vie de douleur et de souffrance, que Dieu était un Dieu sadique qui prenait plaisir à me voir souffrir et même à me faire souffrir.

Mais cette vision de l’Éternel n’est pas concordante avec ce que l’on peut lire dans les écritures saintes. Il est écrit :

Le texte indique qu’Il est ému de compassion, Il ne peut donc prendre de plaisir à notre souffrance. 

Si hier nous avons vu qu’Il voulait avant tout que nous le cherchions, on peut également se dire, qu’Il veut que nous apprenions à le rechercher avec patience et surtout, nous devons attendre qu’Il nous réponde en Son temps à Lui, pas le nôtre.

Me concernant, j’ai compris qu’avant tout, Dieu voulait que j’arrive à l’objectif qu’Il m’avait fixé à atteindre dans ma foi.

Hier voilà ce que j’ai pu partager avec quelques-uns d’entre vous : 

Grandir en étant proche de Dieu, n’est pas le résultat d’effort plus grand, mais plutôt d’un plus grand abandon

J’ai récemment expérimenté cela. J’ai longtemps prié pour que ma situation change, pour que le chemin, la voie de la réussite s’ouvre devant moi, sans succès. Les épreuves se sont succédé, sans pour autant que je ne puisse voir arriver la délivrance et par conséquence la réponse à mes prières.

Plusieurs mois, plusieurs semaines, plusieurs jours, sont passées et il fallut que je m’abandonne totalement à la volonté de Dieu pour que je puisse voir la solution et la réponse à mes prières.

Je le disais fréquemment, Dieu a établi un plan de vie pour chacune de Ses créatures. Dans le livre du prophète Esaïe, Le Seigneur dit :

Les commentaires bibliques nous laisse comprendre qu’il ne s’agit pas seulement dans la délivrance du peuple d’Israël de toutes ses souffrances, mais laisse entendre un salut qui viendra ultérieurement.

Ainsi dans la bible hébraïque, le jour du salut se rapporte au mot Yeshuw’ah qui est traduit par Jésus.

Ce dernier est donc Celui qui nous apporte, la délivrance et le salut.

Un autre passage des écritures, toujours du livre d’Esaïe dit ceci :

On comprend aisément la raison pour laquelle Le Seigneur Jésus dit :  

L’apôtre Paul quant à lui nous dit ceci :

Le temps favorable, le temps du salut est maintenant là, si nous décidons de nous abandonner totalement entre Ses mains. C’est notre patience et notre volonté de renoncer à ce que nous voulons pour faire ce que Lui, veut pour nous qui feront que Le temps de notre délivrance puisse être là, maintenant.