Le travail de nos mains
J’ai été amené à considérer la vie et le travail que l’homme fait et comme le dit le sage, j’en suis arrivé à me dire « Tout est vanité et poursuite du vent ».
Quand nous nous posons un instant et que nous regardons le temps passé à travailler, nous voyons bien que la plupart de notre journée ne nous est pas destiné ni à notre famille.
Pourtant, sans cette activité professionnelle, il nous serait bien difficile de nous nourrir ainsi que notre famille.
Était-ce la volonté du créateur ?
Le Psalmiste au Psaume 128.2 dit ainsi :
Car tu mangeras du labeur de tes mains, ce sera ton bonheur, ce sera ta richesse.
Il parle ici de bonheur et de richesse du travail de nos mains.
Je n’ai pas pu me retenir et revenir à cette injonction du Créateur en Genèse 3.19 :
À la sueur de ton visage, tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré.
Que ce soit dans le livre de la Genèse ou celui des Psaumes, il est question de dur labeur pour nous alimenter. S’il est indéniable que notre travail est difficile, nous ne pouvons cependant pas affirmer qu’il nous procure bonheur et richesse. Et certains, même en travaillant ardûment ont des difficultés à se nourrir correctement.
Pourquoi le travail ne nous procure pas bonheur et richesse ?
En considérant notre société, on peut voir que le fruit de notre travail s’est matérialisé en argent. À la création, Dieu avait voulu que nous travaillions pour nous nourrir d’une part nous dit le texte et d’autre part être riche et heureux.
Il se trouve qu’aujourd’hui, ce qui défini la richesse, n’est plus le fruit de la terre, mais de l’argent. Plus nous en avons, plus nous sommes riches.
Mais sommes-nous pour autant heureux ?
Des enfants ou adultes riches, influents, ayant tous les biens matériels que certains d’entre nous, même avec une vie de labeur n’auront jamais, recherchent le bonheur.
L’homme a remplacé la priorité à la subsistance, au bonheur, par l’argent et la richesse.
J’en suis venu donc à me dire, que l’argent, les biens matériels ne peuvent être en aucun cas définir ma joie ni mon bonheur. S’il nous faut aujourd’hui avoir de l’argent pour tout dans ce monde, nos anciens qui n’en avait pas spécialement, étaient pourtant heureux et nourris.
Pour les plus âgés d’entre nous, rappelez-vous de l’entre-aide qui existait entre voisin. Le fruit du travail de la terre, profitait également aux voisins. Pour nous enfants, un jouet obtenu, était un moyen de passer du temps avec les enfants du voisinage où l’on trouvait des rires et des cris de joie.
Comment retrouver, le fruit du labeur originel ?
Tout le monde n’est pas destiné à être philanthrope ou bon samaritain, mais nous pouvons tous participer à la joie et au bonheur de l’autre ne serait-ce qu’en partageant du temps, de l’écoute des repas avec ceux qui sont dans le besoin.
Recentrons donc chacun individuellement notre rapport au travail et à l’argent, pour profiter de la joie et du bonheur que nous procure la relation avec l’autre. Cette période de fête est un moment pour nous retrouver, nous recréer et rendre grâce à Dieu des cadeaux de la vie.
Psaumes 128.2