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Les choses du ciel ?

Depuis petit on m’a toujours dit que j’étais rêveur, que j’avais souvent la tête dans les étoiles et que je devais redescendre sur terre.

J’ai aussi aimé regarder la lune et particulièrement essayer de voir avec un télescope qu’un ami m’avait passé, la partie non visible appelée « partie cendrée » ou non éclairée du croissant de lune ainsi que les étoiles et la voie lactée, notre galaxie.

De même, très petit je me souviens de parents ou voisin qui me répétaient, de ne pas regarder le soleil, que je risquais de devenir aveugle.

Pourquoi, toutes ces merveilles de la création nous les délaissons ?

Pourquoi cherche-t-on à nous faire redescendre sur Terre ?

Dans son épitre aux Colossiens 3.2, l’apôtre Paul nous dit pourtant : 

Attachez-vous aux choses qui sont en haut, et non à celles qui sont sur la terre ;

Si l’on considère mes attitudes d’enfant, j’étais dans la bonne dynamique., la bonne dimension, celle des choses d’en haut, du ciel.

Que peut bien vouloir dire cette recommandation de Paul ?

Est-ce simplement des astres du ciel dont il est question ou y a-t-il une autre compréhension à avoir ?

En fait Paul nous invite à dépasser l’attachement du monde matériel, terrestre, ce que l’on voit pour nous attacher à ce qui est céleste, spirituel, que l’on ne voit pas et qui est bien plus important.

Il oppose ainsi tout ce qui est de la chair à tout ce qui est de l’esprit. C’est dans ce sens qu’il dit en Romains 8.5,7 :

Car ceux qui sont charnels, aiment et goûtent les choses de la chair ; et ceux qui sont spirituels, aiment et goûtent les choses de l’esprit. Car cet amour des choses de la chair est ennemi de Dieu, parce qu’il n’est point soumis à la loi de Dieu, et ne le peut être. 

On peut dans notre introspection nous interroger : 

Nous attachons-nous plus aux choses terrestres ou aux choses du ciel ?

Notre intérêt est-il plus charnel que spirituel ?

En d’autre terme, donnons-nous plus d’importance à nos coutumes, nos habitudes terrestre, charnels, nos volontés d’homme plutôt qu’à ce qui relève du spirituel, de l’Esprit de Dieu ?

Durant cette journée, certains prendront part à la rencontre avec le Créateur au sein de leur communauté, d’autre recevront leurs parents, leurs amis. Il ne s’agit pas de dire si l’une ou l’autre doivent ou pas être réalisée, mais surtout de mettre au cœur de nos activités, la pensée et la présence divine.

Comme on dit souvent dans ce cas, à la fin des services religieux : 

Allez dans la paix du Seigneur.

Colossiens 3.2