L’enseignement, l’éducation est un pilier dans la croissance de l’enfant. Il récupère de ses parents, leurs connaissances, leurs savoirs, leurs vécus. La société occidentale a voulu transformer les choses en ôtant quasiment la responsabilité parentale dans l’éducation qui est transmise à l’enfant pour qu’elle ne soit plus que l’éducation de la nation.

Si cette méthode permet en effet d’avoir un niveau de connaissance identique pour tous, ce n’est pas le cas des expériences de vies. Ainsi, les enseignements et expériences des parents, se retrouvent mis en retraits par rapport aux enseignements de l’école.

Cette même école qui aujourd’hui nous pousse à abandonner les enseignements religieux que nous avons reçus.

Ce qui se passe dans le milieu scolaire, de l’éducation, se retrouve de même dans la méthode enseignements au sein nos différentes communautés.

Pouvons-nous choisir notre enseignement ?

Avons-nous notre mots à dire sur ce qui nous est transmis comme enseignement ?

Dans mon enfance, je n’étais pas le brillant élève qui réussissait à apprendre et à réciter ce que j’avais appris de mon professeur. Par contre, dès qu’il s’agissait d’apprentissage technique, visuel par l’expérience, je comprenais mieux l’enseignement qui m’était transmis.

Pour ce qui est de la dimension spirituelle, il en est de même, on peut nous enseigner tout en ce qui concerne Dieu, si nous ne l’expérimentons pas, cet enseignement ne sera que simple théorie à laquelle nous porterons un intérêt.

Un enfant peut-il connaitre ce qui bon ou mauvais dès son jeune âge ?

A-t-il la connaissance suffisante pour juger de ce qui est bon ou mauvais pour lui ?

J’écoutais récemment un prédicateur dire que dans le récit de la Genèse, Dieu avait planté dans le jardin deux arbres et le choix de l’homme a été décisif dans son éducation.

On retrouve ce récit en Genèse 2.9 :

Le Seigneur Dieu avait aussi produit de la terre toutes sortes d’arbres beaux à la vue, et dont le fruit était agréable au goût, et l’arbre de vie au milieu du paradis, avec l’arbre de la science du bien et du mal.

Il y avait parmi toute la création deux arbres particuliers, implanté au milieu du jardin.

Pourquoi l’homme a-t-il choisi l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? 

Nous cherchons, et c’est aussi ce que l’on nous enseigne, de rechercher la connaissance. Cette recherche qui est en quelque sorte permanente, nous poussent à chercher à connaitre ce qui est bien ou ce qui est mal, mais pas Celui qui est la source de la vie.

Et c’est ainsi, qu’au fil du temps, nous en sommes arrivés à nous appuyer sur les enseignements des hommes, qu’ils soient religieux ou non, pour savoir ce que nous faisons de bien ou de mal. Nous nous sommes alors écartés de Celui qui est La source de tout, pour faire confiance à l’homme.

Mais les enseignements des hommes sont-ils, comme on dit communément, paroles d’évangile ?

Leurs discours, représentent-ils l’orientation originelle de l’auteur ?

Dans l’évangile de Matthieu, nous pouvons voir ce que Le Messie nous donne comme indication au sujet de nos enseignants. Il dit :

Ainsi tout arbre qui est bon, produit de bons fruits ; et tout arbre qui est mauvais, produit de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits, et un mauvais arbre ne peut en produire de bons.
Tout arbre qui ne produit point de bon fruit, sera coupé et jeté au feu.
Vous les reconnaîtrez donc par leurs fruits. Matthieu 7.17-20

Ce que Le Seigneur nous indique ici, c’est d’avoir du discernement pour connaitre ce qui vient de Lui et ce qui ne vient pas de Lui.

En Matthieu 24.11, il nous donne cette indication : 

Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens.

Comment donc savoir ce qui est de Dieu ou pas.

La définition du discernement est la suivante : 

Capacité de l’esprit de distinguer ce qui est bien, vrai, permis, de ce qui est mal, faux, défendu.

Mais une précision est donnée pour ce qui est du discernement dans le domaine spirituel. Il est dit que c’est : 

L’aptitude à déceler, découvrir ce qui vient de l’Esprit de Dieu ou de l’esprit du monde.

Nous pouvons de ce fait en déduire que tout enseignement peut être entendu, mais il doit être soumis à l’Esprit de Dieu afin de savoir ce qui vient de Lui ou si cela vient de l’homme. Ce n’est qu’ainsi, nous pourrions être en mesure de connaître La volonté de Dieu.

Mais qu’en est-il lorsque nos propres volontés sont appuyées par celles des hommes faisant des œuvres surnaturelles ?

Comment réagir quand l’homme enseignant les écritures, guérissant les malades et fait des miracles ?

On peut être tenté de se dire que dans ce cas-là, cet homme rentre dans le cadre du texte de Matthieu 7 qui dit que ce sont à leurs fruits que vous les reconnaitrez. 

Tout ce qui relève du surnaturel n’est pas spécialement spirituel ou de Dieu. Beaucoup seront ou encore sont trompés par l’ennemi et ses agents. Comme il est dit en 2 Corinthiens 11 que Satan lui-même se déguise en messager de lumière et ses agents aussi. 

Que nous reste-t-il alors, si même les prédicateurs et enseignants de la parole de Dieu sont utilisés par l’ennemi pour corrompre et détourner les croyants ?

Je le redis et nous l’avons indiqué plus haut, ce sont :

1. Nos expériences de vie par les épreuves endurées
2. Notre connaissance de Dieu personnellement par la recherche quotidienne de Sa présence
3. L’Esprit de Dieu qui nous indique ce qui est bien, mal, vrai, faux, permis et défendus

Ce ne sont que ces éléments qui nous permettront de ne point nous laisser entrainer par les tromperies de l’ennemi et de ses agents.

Beaucoup se laissent détourner de leur foi, de leur spiritualité, à cause de leur volonté de suivre des leaders, qui leur permettent d’accomplir leur propre désir.

Mais soyons clair, Le Seigneur dans l’évangile de Luc nous dit ceci :

Mais il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu, car ce que vous avez dit dans l’obscurité, se publiera dans la lumière : et ce que vous avez dit à l’oreille dans la chambre, sera prêché sur les toits. Luc 12.2,3

C’est dans cette optique que l’apôtre Pierre, dans son épitre, nous encourage à être pur avec un cœur qui est le reflet de ce que nous montrons aux autres. Nos fruits vu de l’extérieur doivent correspondre à ce qui est caché dans notre cœur.

Si notre cœur est souillé, notre parure extérieure ne peut comme le Créateur le souhaite. Pierre dit ainsi : 

Mais que leur ornement consiste dans l’homme caché dans le cœur, c’est-à-dire dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ; 1 Pierre 3.4

Veillons donc à ne plus nous arrêter sur les enseignements, les connaissances, mais plutôt aux ornements que l’Esprit de Dieu a mis dans nos cœurs, afin qu’ils attestent notre réelle connaissance de Dieu.

Ainsi, nous serons assurés cette foi de pouvoir déguster le fruit de l’arbre de vie.