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Les relations familiales

« Mais vous, amis très chers, maintenant je vous ai prevenus. Faites donc attention, ne vous laissez pas tromper par les erreurs des ennemis de Dieu. Ainsi vous pourrer rester solides dans la foi.

Que l’amour et la connaissance de Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Sauveur, grandissent en vous. Rendons-Lui gloire, dès maintenant et pour toujours ! Amen ! » 2 Pierre 3.17,18

Il est indéniable que les familles de Guadeloupe, mais généralement les familles du monde entier sont en souffrances.

Mais quelles que puissent être les difficultés, les conflits dans la cellule familiale, tout n’est pas mauvais.

Il y a toujours du bon à tirer premièrement pour nous de ces moments, et garder toujours une place pour le « Caractère de Dieu ».

Dans notre étude, nous nous pencherons sur des exemples  de personnges de la bible, pour découvrir comment ils ont fait face à ces situations conflictuelles au sein de leur famille.

Nous pensons souvent à tors que la vie avec Dieu est un long fleuve tranquille qui nous dispense de difficultés et de problèmes, même au sein de nos familles.

Comment affrontons-nous ces problèmes ?

Comment nous en remettons-nous ?

Pourquoi Dieu n’intervient-Il pas dans ces moments ?

Comment pouvons-nous garder la foi quand Il n’intervient pas ? 

Voilà donc quelques points sur lesquels nous allons pouvoir nous pencher.

La première situation dans la famille sur laquelle allons nous interresser, c’est l’histoire du viole d’une fille de la famille de Jacob, Dina.

Dans le livre de Genèse 34, il nous est fait un récit assez étrange : 

  • V1 Dina, la fille de Léa, sortit pour voir les filles du pays. 

  • V2 Sichem, fils de Hémor, le Hévien, prince du pays, la vit, l’enleva, coucha avec elle.

En prenant lecture de ce passage, je ne puis me retenir et m’interroger :

Quelle aurait été Mon attitude face à cette situation très difficile à vivre ?

Les pères sont généralement on le sait, très proche de leurs filles.

Je n’en ai pas, mais vivre une situation identique à celle-ci avec une nièce ou un neveu, créerait une déstabilisation dans la famille.

Et tout père, pourait avoir une attitude virulente et vengeresse pour rétablir l’honneur de leur fille.

D’un point de vue totalement humain, et c’est ici le cas, oui, tout père chercherait à réparer le déshonneur.

Comment Jacob, le Père de Dina a-t-il réagit face à la situation ? 

V5 : Jacob garde le silence et attend le retour de ses fils

Le silence peut amener à deux attitudes, réactions :

    •  Celle d’une vengeance murement préparée

    •  Celle d’un apaisement éclairé

Cette histoire devient troublante pour moi.

Jacob, nous l’avons vu s’est terré dans le silence.

Par contre ses fils, eux qui n’ont pas pris de recule, ont préparé leur vengence.

 

Mais nous en tirons déjà un enseignement pour nous dans nos différentes situations conflictuelle, au sein de nos familles

Prendre du recule, garder le silence.

 

Je pense d’ailleurs à ce conseil éclairé, d’une colllègue de prière qui me disait ceci :

Awmell, Si tu t’emportes, tu ne laisse aucune place à l’Esprit de Dieu pour qu’Il agisse.

Prenons donc le parti de prendre ce recule nécessaire afin d’être apaiser dans toutes ces situations difficiles et conflictuelles nous remettant à ce que l’Esprit de Dieu nous recommandera.

La deuxième partie de notre étude qui nous servira également d’exemple, est toujours dans la famille de Jacob, avec le Fils chouchouter, Joseph.

Nous avons tous dans nos familles, un des enfants qui est plus choyer que les autres.

Et ce qui est marrant, c’est quand on dit aux parents, qu’il existe un certain favoritisme, ils répondent :

« An enmé tout’ ti-moun an mwen » (J’aime tous mes enfants)

Ils ne se rendent même pas compte que l’on ne parle pas d’amour pour tous, mais d’une préférence avéré pour l’un parmi tous.

En Genèse 37.3 il nous est dit :

 Jacob aime Joseph plus que ses autres enfants.

En effet, il l’a eu quand il était déjà vieux. Il lui offre un merveilleux vêtement.

On peut être amener à réprouver l’attitude d’un père comme Jacob, mais c’est l’histoire de nos parents qui détermine les raisons de ces attitudes de préférence.

Dans le cas de Joseph, il faudrait prendre un moment pour relire les chapitres précédents relatifs au fait que Jacob ait eu Joseph si tard et qu’il eu tant d’enfant avec des femmes différentes. (Cf. Genèse 29 et suivant)

Quoi qu’il en soit, ces attitudes amènent au sein de la famille des conflits qui desservent l’unité familiale.

Mais en y réfléchissant bien, ce que nous décrivons ici est décrit dans les évangiles  par ces quelques mots à 2 reprises : 

Il y eut une voix des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais ». (Marc 1.11)

ou encore

Et une voix sortit de la nuée : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ». (Marc 9.7)

Nous pouvons donc comprendre que même Dieu a eu une préférence pour Le Messie qu’Il a appelé « Son Fils bien-aimé ».

Nos parents donc ne sont pas propriétaire ni même à l’origine de cette dite « Préférence ».

Qui donc ira, demander au Créateur, le pourquoi de cette attention pour Jésus plutôt qu’un autre ?

Peut-être d’ailleurs, est-ce la raison pour laquelle l’ennemi de nos âmes, ne comprenait pas cette préférence pour Jésus, et qu’il a été chassé du Royaume et combat tout ceux qui s’unissent au Chouchou du Créateur.

Que retenir donc de ces histoires ?

    • Joseph, Chouchou de Son Père Jacob.

    • Jacob père, polygame déversant son amour de manière plus soutenu au Fils de sa femme pour laquelle il a travailler de nombreuses années.

Mais que faisait Dieu pendant tout ce temps ?

Pourquoi n’est-Il pas intervenu de manière à empêcher ces déchirements et ces jalousies internes ?

L’Eternel, notre Dieu Créateur, ne l’oublions pas est au contrôle de tout, et agit toujours pour que Sa gloire se manifeste.

Sans ces problèmes dans la famille de Jacob, Ce dernier n’aurait pas pu avoir de quoi se nourrir lui, et sa famille. 

L’histoire nous montre que ce fils, Joseph, chouchouter a connu  les mauvais moments, mais également la joie de retrouver ses mêmes frères qui l’avaient vendu en esclavage :

      • La vente en tant qu’esclave

      • Les accusations mensogères de la femme de son maître

      • La gouvernance du pays dans lequel il était mis en esclavage

      • Les retrouvailles et la réconciliation avec ses frères

De même, Jésus, après avoir souffert tant sur terre, a accompli entièrement la mission qui lui avait été confié et obtient à la fin, une place à la droite du Créateur.

Que se soit Joseph et ses péripéties, divergeance, préférences de son père et les jalousies de ses frères, l’unité de la famille est ce qu’il nous faut retenir.

De même, la finalité des souffrances et épreuves du Messie, n’a d’autre finalité que de rétablir, réunir la famille du Créateur.

Qu’en est-il donc pour nous ?

Nous devons donc comme le fit Jacob, garder le Silence, dans les situations difficiles et voir plus loin que la situation présente.

Si nous gardons à l’esprit que c’est l’unité et l’Amour de Dieu pour nous qui importe, nous pourrons ainsi, garder le silence et Lui faire Confiance.

Dans le recul, nous saurons faire Silence pour nous laisser diriger par Son Esprit-Saint.

Cherchons donc à toujours laisser cette porte ouverte à la Réconciliation, au Pardon et surtout à l’Amour.