Je me suis assez longuement interrogé sur la mission de Jésus sur cette terre et les moments difficiles qu’Il eut à supporter. J’ai aussi cherché à trouver une des situations par laquelle, Il est passé et le nombre de fois où Il eut à se lamenter et se plaindre de Ses souffrances.

Dans notre réflexion d’hier, nous avons bien pris en considération que tout ce qui se passe dans notre vie, fait partie du plan de Dieu et qu’Il a déjà tout mis en place pour que nous puissions affronter les épreuves et embuches que l’ennemi met sur notre route pour nous faire abandonner la mission.

Jésus était certainement bien conscient de la guerre qui se déroulait le concernant entre le Père et l’ennemi. Il s’est donc contenté de supporter et d’accepter tout ce qui se déroulait dans sa vie, sans pour autant maudire Dieu ou Lui adresser un quelconque reproche.

Cela me fait penser à Mon ami Job qui disait à Son épouse :

Remarquez bien que son épouse lui indiquait de maudire Dieu et ensuite de mourir et que lui plutôt que de maudire Dieu, il l’a plutôt béni.

Nous avons également vu hier que nous devions, nous ne devrions pas porter trop d’attention à ce qui est des choses matérielles de la terre, mais au contraire, nous dit le texte de Matthieu, rechercher les choses qui viennent d’en haut.

Il est écrit :

La recommandation de Jésus par les écrits de Matthieu, nous donne une indication sur ce qui faisait la force de Jésus dans Ses moments de souffrances. Il cherchait non pas à éviter cette période de difficulté, voir celle de la croix et des injures, mais Son regard était sur les récompenses à venir dans Le Royaume de Dieu.

Cela m’amène à repenser et reconsidérer certaines choses me concernant :

Soyons franc avec nous-même, nous prêtons principalement attention à nos souffrances et ne mettons pas nos yeux sur Le Messie notre modèle et encore moins sur le Royaume que nous ne voyons pas.

Dans une petite animation que j’ai eu l’opportunité de voir sur les réseaux sociaux, il m’a été donné de considérer le temps passé à souffrir sur terre par rapport au temps que je passerai dans l’éternité.

Le Psalmiste nous dit ceci concernant le nombre d’années de la vie de l’homme :

En considérant ces quelques années passées sur terre quant à l’éternité, j’ai fini par comprendre que le plus important pour moi était bien évidement plus de considérer une éternité par rapport à quelques dizaines d’années.

J’ai aussi été réconforté par ce passage des écritures où Le visionnaire Jean dit ce qui suit :

Prêtons un instant attention à ce qu’il nous est dit ici. 

La première chose est que nos souffrances, nos pleurs, nos douleurs ne seront plus. Dieu essuiera toutes nos larmes et les souvenir de souffrances de notre pensée.

Et deuxièmement, nous en aurons non seulement aucun souvenir, mais elles ne se reproduiront point.

Je suis tenté de dire que je veux bien dans ce cas souffrir pendant quelques années et avoir une vie éternelle dans la joie et le bonheur, mais la réalité est que j’ai encore dans ma chair et mon esprit, les stigmates de quelques années.

Retenons simplement ceci alors :

Nous devons ne point rester à regarder nos cicatrices, nos souffrances, nos maladies, mais renversons les choses et fixons le regard sur notre Seigneur et Sauveur qui nous donne accès à Son Royaume à venir et pour l’éternité.