+590690655721 contact@cadeaudedieu.fr

Libre de se reposer

«  Le Seigneur est ma lumière, mon salut, de qui aurai-je peur ? Si le Seigneur est le rempart de ma vie, qui peut m’effrayer ? » Psaumes 27.1

La semaine dernière, nous terminions notre étude avec ce texte de Saint Pierre, qui nous disait que Dieu ne tarde pas dans l’accomplissement de Sa promesse.

Aussi vrai que puisse être ces paroles des écritures, combien d’entre nous l’avons expérimenté et sommes en mesure de l’attester.

Qu’en est-il de cette croyance, dans nos moments de souffrances et nos difficultés ?

Ces derniers jours, notre pays Guadeloupe est  sujet à de nombreux décès liés en partie à la pandémie. 

Je compatis aux souffrances de ces familles. La perte d’un proche ne peut laisser insensible. 

Certain d’entre nous avons été touché de près ou de loin à ces départs.

Mettons-nous un instant dans la peau et la situation d’une personne, malade et couché dans un établissement hospitalier ou même à domicile.

Après  avoir pris tous ces traitements, parfois lourds et compliqués, n’aspirerions-nous pas à en être  délivré ? 

Mais que nous ayons été touché ou non par ce virus, nous aspirons tous à revenir à une vie normale. Avoir une vie plus calme et sereine libérée de toutes ces contraintes.

Dans ces situations que sommes-nous prêts à accomplir pour obtenir cette délivrance ?

Sommes-nous prêts à braver des situations bloquantes, des murs, des barrières ? 

Le premier exemple que nous étudierons est celui d’un homme paralysé.

Que firent les amis de cet homme pour lui procurer la guérison tant désirée ?

Il est dit en Marc 2.3-5 :

Voici des gens qui arrivent et lui amènent un paralysé : ils sont quatre à le porter.
Comme ils ne peuvent le lui présenter à cause de la foule, ils défont le toit là où il se trouve et, après avoir fait un trou, ils font descendre le brancard sur lequel le paralysé est étendu.

Combien d’entre nous avions agi ainsi pour ceux qui étaient en difficultés et qui aspiraient à la guérison ?

Nous avons souvent pour habitude de dire à ceux qui sont en difficultés : « Je vais prier pour toi » ou encore « Dieu est bon, il prendra soin de toi ».

Mais ces paroles, aussi bienveillante qu’elles puissent être, ne procurent aucune guérison ou délivrance à celui qui souffre.

Prêtons une attention particulière à ce que firent les amis de cet homme. Dans nos communautés, nous dirions, les frères ou les membres de la communauté :

  • Ils le portent,

  • Ils défont la toiture (en gros, ils démolissent le toit de la maison, qui n’est pas la leur)

  • Ils le font descendre

L’histoire ne dit pas qu’ils n’ont pas prié pour lui, mais au-delà d’espérer en une intervention divine, ils ont été dans l’action. Et quelles actions ?

Ce n’est pas rien, que de défaire la toiture d’une maison, juste pour avoir la guérison de son ami.

Le maître, d’ailleurs reconnu, le geste et le leur exprima.

Le verset 5 dit ceci :

Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés.”

Vous noterez qu’avant la guérison de l’homme paralysé, Le Messie a tout d’abords reconnu La Foi de ses amis.

Je me permets d’attirer votre attention un peu plus particulièrement sur ces hommes de foi.

Ils n’ont pas cherché à s’attarder sur les péchés ou le passé de cet homme, ni même ce qui est la cause de sa paralysie.

Ils se sont limités à l’amener à Celui qui pouvait lui apporter Le repos, la guérison.

Que pouvons-nous déjà retenir de cette histoire ?

Devant l’urgence, de la délivrance et du besoin de repos, nous devons :

 

  • Ne pas nous attarder sur le passé, de ceux qui souffrent ou les causes de leurs souffrances.

  • Ne pas nous limiter à avoir des paroles bienveillantes vis-à-vis de ces personnes

  • Avoir Foi en la délivrance que procure le Messie

  • Présenter par tous les moyens en notre possession, ces personnes à Celui qui délivre et qui procure le repos.

Comment donc exprimer notre Foi, notre confiance en l’intervention de l’Éternel quand nous sommes fatigués et las, ne voyant Son intervention ?

Ne faisons-nous pas comme le prophète Elie ?

N’avons-nous pas tendance à abandonner, baisser les bras, quand nos prières restes sans effets ? 

Regardons ce qu’il dit au Tout-Puissant :

“C’en est assez, dit-il. Reprends ma vie, Yahvé, car je ne suis pas meilleur que mes pères.”

Ne nous arrive-t-il pas comme le prophète Elie, ne voyant se réaliser la délivrance de dire à Dieu que nous en avons assez  ?

Vous remarquerez que l’Éternel plutôt que de sanctionner Elie, le réconforte, le rebooste, le revigore, le nourrit à deux reprises. 

Cette attitude est-elle la nôtre vis-à-vis de nos proches ? 

Cette histoire avec le prophète Elie, fait ressortir tout l’amour que notre Dieu Créateur a pour ces enfants.

Mais elle nous enseigne aussi, toute la compassion, la patience que nous devons avoir pour notre prochain.

Quelle devrait donc être notre regard du coup sur ceux qui sont malades ou souffrant ?

Devons-nous garder cette attitude et ces pensées dominantes les considérants toujours comme des pécheurs ?

Le prophète Ésaïe, nous dit ceci et nous met tous au même niveau. Il dit ainsi ceci en Ésaïe 53.1-5 :

Il était méprisé, rejeté par les hommes, un homme de douleur marqué par la souffrance, l’un de ceux devant qui on se cache le visage; il n’était rien et nous l’avons négligé.

Or ce sont nos maladies dont il était chargé, nos plaies qu’il portait. Nous pensions qu’une plaie de Dieu l’avait frappé, humilié,

mais c’est pour nos fautes qu’il était transpercé, c’est à cause de nos péchés qu’il était écrasé; le châtiment qui nous donnait la paix pesait sur lui, et par ses blessures nous vient la guérison.

Si Le Messie, s’est chargé de nos souffrances, de nos maladies, nous ne devons plus considérer notre prochain comme ayant été frappé par une quelconque malédiction.

S’il nous donne Sa Paix, plus aucunes souffrances ni maladies ne doivent nous éloigner de Lui.

Accourons donc, dès qu’apparaissent nos maladies, confessons donc nos fautes et remettons-nous entièrement sous sa main guérissante qui nous délivre de nos péchés et de leur poids.