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Réflexion du jour
Acheter et vendre

Le temps vient, le jour approche, que l’acheteur ne se réjouisse point et que le vendeur ne mène point deuil, car le courroux va éclater contre toute leur multitude.

Ézéchiel 7.12
Version Ostervald

Mais à quel prix

Il y a de cela quelques jours, dans une émission télévisée, l’ancienne ministre de la Justice et gardes des sceaux, prononçait ces mots qui ont retenu mon attention et parlé directement à mon cœur et à mon esprit. Elle disait, je cite :

Il y a de nombreuses personnes qui sont en souffrance et qui ne peuvent se nourrir dans les rues de France, pendant que d’autres se gavent de réduction d’impôts.

Elle aurait très bien pu s’arrêter là, quoique, sa situation sociale n’aurait rien à envier aux riches du pays, mais elle prononça ces mots qui raisonnent encore dans ma tête :

Est-ce ce monde-là qu’on veut laisser à nos enfants 

Mais de quel monde parle-t-elle ?

Nous-mêmes ne nous retrouvons-nous pas bien dans ce monde ?

Qu’avons-nous à reprocher à ce monde ?

En étant très concret, le monde dans lequel nous vivons, monde basé sur le capital financier, même si nous ne partageons pas cette vision économique, nous pousse, consciemment ou non, à rentrer dans ce moule sociétal.

Ainsi, ceux qui ne travaillent pas, ceux qui ne souffrent pas du poids de l’activité professionnelle, sont ceux qui, derrière leurs écrans d’ordinateur ou parmi nos gouvernants, sont ceux encore qui imposent aux plus faibles de travailler encore plus, au risque de terminer leur existence, ne connaissant que le travail et sans avoir profité de leur vie.

Pour quelles raisons n’en profitent-ils pas ?

Pourquoi ne profitons-nous pas de notre vie sur Terre ?

Il m’a été montré que la plupart du temps, ce sont nos volontés d’acquérir des biens qui nous entrainent dans ces travers et nous rendent esclavage de l’argent. De plus, plus nous avons des biens, plus nous en voulons et nous endettons.

Il est vrai que si nous nous contentions de travailler, nous alimenter et avoir un foyer pour nous reposer, nous éviterions de nombreux crédits à la consommation et aurions moins de stress liés aux mensualités pesant sur notre quotidien.

Mais avons-nous besoins de tous ces biens ?

Là encore, je regardais et prêtais une attention aux situations de ceux qui sont plus ou moins en dehors de ce système basé sur cette économie capitaliste, et à mon sens, ils sont bien plus heureux que bon nombre d’entre nous.

Je repense à cet inventeur, de la marque à la pomme qui disait que son modèle pour son entreprise était de créer le besoin, le désir de posséder son produit et susciter chez le client, le désir d’acheter ses inventions quel que soit le prix. Mais que le produit soit créé par lui ou par un autre, la seule différence est dans la marque qui est apposée sur le produit.

Je ne parle même pas de cette partie de la population qui investissent sur des actions ou encore la monnaie virtuelle et qui en effet s’en sortent sans avoir à faire une journée de travail.

Mais n’y a-t-il pas un risque dans toutes cette manière de vivre ?

Dans notre réflexion d’hier, nous parlions de ce texte qui nous montrait que nous allons bientôt nous trouver dans une situation où l’on ne pourra ni acheter ni vendre sans la marque de l’ennemi sur notre front ou notre main.

Apocalypse 13.17

Que personne ne puisse acheter ni vendre, s’il n’a la marque ou le nom de la bête, ou le chiffre de son nom.

Version Fillion

 

Nous ne pouvons douter de la prophétie de livre des révélations divines pour les temps de la fin. Nous avons vu quelle était l’importance de faire un choix quant à la marque ou le sceau que nous porterons sur nous.

Quand je regarde la situation économique mondiale, je ne puis m’empêcher de me dire que seule les pays dit en voie de développement ou encore appelé Tiers-monde, sont à l’écart de ce système économique mondial. De plus, les organisations mondiales, sont de plus en plus nombreuses, faisant en sorte que l’on soit tous à l’unisson des décisions des gouvernants.

Même si j’apprécie le fait que ces pays du Tiers-Monde sont éloignés du milieu capitaliste, leurs dirigeants malheureusement par les crédits engagés, entrainent leur population dans cette spirale économique mondiale.

Ces homes ne créent-ils pas une sorte de défiance vis-à-vis du Créateur ?

À mon sens, oui, eu égard aux propos de l’ancienne ministre écœurée par l’orientation économique et politique qui nous sont imposés. J’en discutais encore avec une jeune qui me racontait, le différent qui se créa entre deux sœurs pour une question de borne sur le terrain qu’elles se partagent pour seulement vingt centimètres de terrain.

Voilà ce que le prophète Ézéchiel nous dit :

Ézéchiel 7.12

Le temps est venu, le jour est proche. Que celui qui achète ne se réjouisse point, et que celui qui vend ne s’afflige point, parce que la colère accablera tout le peuple.

Version Amiot & Tamissier

 

Nos attitudes, en ce temps de la fin, déclenchera la colère de Dieu qui touchera tout le monde.

Tenons-nous absolument à déclencher Sa colère ?

Que faisons-nous, comment envisageons-nous ces temps de la fin ?

Si hier, nous avons vu l’importance pour nous de choisir le sceau de Dieu et la guidance de l’Esprit-Saint, il convient, pour chacun de nous, de ne plus nous attacher aux biens matériels, mais plutôt de nous attacher à Dieu par Son Esprit, afin d’être considéré par Lui comme étant Son disciple. Il est dit dans l’évangile de Luc :

Luc 14.33

Ainsi donc, quiconque parmi vous ne renonce pas à tous ses biens ne peut être mon disciple.

Version Bible de Jérusalem

 

Renoncer pour être disciple