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Mais grand cœur

Infirmités

Hier, en écoutant une émission radiodiffusée, le dirigeant d’une assemblée religieuse parlait de ces personnes atteintes de trisomie qui étaient victimes du regard malveillant voir moqueur de personne dite normale. Cet homme de Dieu, plutôt d’ailleurs que de porter une critique sur ces comportements, que l’on qualifiera d’humain, eu des propos qui me touchèrent en disant que souvent malheureusement, nous voyons l’apparence et l’infirmité des trisomiques, mais en les côtoyant, et en échangeant avec eux, on se rend compte qu’ils ont un grand cœur et un regard différent sur les situations de la vie de tous les jours.

En entendant cela, je me suis rappelé un trisomique qui s’est retrouvé à mon mariage sans pour autant y être invité. On aurait pu tout faire pour le faire sortir de la fête, mais il était à l’intérieur, là où de nombreux invités ne s’y trouvaient pas.

Quel est le regard que nous portons sur les infirmités des autres ?

Avons-nous le regard bienveillant qu’eux nous portent ?

J’ai appris, avec beaucoup de détachement, que leurs infirmités, leurs maladies, ils ne les ont pas choisis et encore moins voulus, mais qu’ils étaient nés avec et faisaient preuve de beaucoup de résilience pour vivre avec sans pour autant l’utiliser.

J’ai également compris, que c’était, pour moi un moyen de profiter pleinement de la vie que j’avais, en renonçant à toute plainte relative à ma situation.

Pourquoi devrions-nous arrêter de nous lamenter ?

Dans le livre des Psaumes, le psalmiste David dit ceci :

C’est lui qui pardonne tes fautes, lui qui te guérit de toute maladie… Psaumes 103.3

Au-delà du regard que nous pouvons avoir sur nos fautes, nos erreurs, nos infirmités et même celles des autres, nous perdons le regard essentiel, celui du pardon et de la guérison. Imaginons un instant un malade, qui a été opéré et qui est rétabli et qui malgré la réussite de l’opération, continue sans arrêt de se plaindre de sa maladie.

Le Seigneur est venu et nous a offert la guérison de toutes nos souffrances, nos erreurs et nos infirmités. Si nous devions encore nous remémorer de celles-ci, c’est non pas pour garder la culpabilité de ces erreurs, mais plutôt pour garder le prix que Le Messie a payé pour nous en libérer et surtout pour que nous puissions nous éloigner de mauvaises habitudes.

Prenons donc de la hauteur et ne regardons plus aux poids de nos fautes, si ce n’est pour nous rappeler que Dieu nous en a délivré et que nous pouvons grâce à Lui vivre pleinement chaque jour.

Psaumes 103.3