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Réflexion du jour
Solitude d'un jour

Tourne tes regards vers moi, Éternel, et prends pitié de moi ! car je suis dans l’abandon et dans la misère.

Psaumes 25.16
Version Perret Gentil et Rilliet

Mais pas pour toujours

Dans l’histoire de notre belle Guadeloupe, il y a une figure de résistance que l’on nomme La Mulâtresse Solitude. Cette femme ayant sa statue au boulevard des héros a été une combattante de la liberté aux côtés d’autre vaillants hommes comme Delgrès et Ignace, voulant absolument demeurer libre contre l’occupant oppresseur des troupes de Napoléon Bonaparte et son général Richepance.

Ce nom Solitude peut être attribué à de nombreux jeunes et parfois moins jeunes qui se sentent seules et qui, contrairement à elle, Rosalie de son prénom, cherchent plutôt à fuir que de combattre pour leurs idées et convictions. 

Depuis quelques jours sur notre territoire, nous entendons parler de disparition de jeunes filles de chez leurs parents. Ces disparitions pour certains spécialistes laissent à penser en l’existence d’un mal-être au sein même de la famille.

Le dictionnaire défini la solitude comme étant :

La situation de quelqu’un qui se trouve sans compagnie, séparé, momentanément ou durablement, de ses semblables.

Mais se séparer des autres est-il le moyen adéquat pour se rapprocher d’eux ?

La solitude est-elle toujours à voir de manière négative ?

Il est rapporté par ces mêmes sociologues que la plupart du temps, cet isolement est nécessaire pour que l’adolescent, au travers de cette expérience, se retrouve et surtout découvre l’importance de la famille qu’ils ont eux-mêmes cherché à fuir. 

Dans notre relation avec notre Père Céleste également, il y a des périodes où nous nous sentons isolés et solitaire. Mais si nous nous sentons seul à vivre certaines périodes de notre vie, il n’est pas correct de dire que notre Papa, nous a abandonné.

Je dirai par expérience le contraire. Tout comme ces jeunes qui fuient leur demeure, nous aussi dans notre cheminement spirituel, nous nous éloignons de la maison du Père, pour faire notre crise d’adolescence. C’est d’ailleurs en procédant ainsi que l’on voit l’importance qu’Il a dans notre vie.

À ce sujet, Le Psalmiste David, qui s’est retrouvé confronté à cette situation, appelle justement Son Père Éternel afin qu’Il Lui vienne en secours. Il dit :

Psaumes 25.16

Tourne-toi vers moi et prends-moi en pitié, car je suis isolé et pauvre.

Version Bible du Rabbinat français

Si David se retrouve à prononcer ces mots, c’est parce qu’il a compris et vu les dangers d’être isolés. Il a ainsi vu, qu’il était bien mieux auprès de Dieu que seul face à ces adversaires. 

Pourquoi faire appel à Celui que l’on cherche à fuir ?

Me revient à la pensée Mon ami Jonas qui lui aussi a voulu fuir l’Éternel et qui au moment des tribulations a dû faire appel à Lui. Il dit ceci :

Jonas 2.3

J’ai appelé l’Éternel dans ma détresse, et il m’a répondu ; du sein du sépulcre, j’ai crié au secours : tu as entendu ma voix.

Version Bible Annotée

Si Jonas fut dans l’obligation de faire appel à l’Éternel, c’est qu’il était conscient que Celui qu’il fuyait était le seul à pouvoir sauver sa vie.

Tout comme pour ces jeunes qui fuient et qui reviennent chez leurs parents, il y a une prise de conscience qui détermine la volonté de retourner à la maison.

Quelle a été tant pour Jonas que pour le fils prodigue l’attitude du père ?

Quelle doit être la nôtre dans ces situations ?

Jonas 2.3

Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds.
Amenez aussi le veau gras et tuez-le ; faisons un festin de réjouissance :
car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.

Et ils se mirent à faire fête.

Version Auguste Crampon

Qu’il s’agisse de Jonas ou du fils prodigue ou encore de notre Dieu, l’attitude du père a été avant tout le bonheur du retour de l’enfant à la maison. De même que ce soit dans nos familles ou communautés religieuses, la famille de Dieu, nous nous devons également de les accueillir les bras ouverts dès qu’ils reviennent à la maison.

Ils ont déjà été confrontés à la solitude un jour ou quelques jours, ne faisons pas en sorte que leur solitude se transforme en solitude pour toujours. 

Recevons-les comme Le Père les reçoit : les bras grand ouvert et se réjouissant avec chacun des membres de la famille pour la sortie définitive de la solitude tant de l’enfant que de la famille privée de celui-ci.

Tu M'accueilles et Te réjouis