Ce jour férié est l’occasion pour nous de nous pencher sur une femme des écritures que l’on peut considérer comme étant la mère des hommes.

Cette étude fait partie d’une série sur quelques femmes de la bible, dont on ne parle que très peu. Découvrons l’une de ces femmes bénies parmi toutes.

Le prénom Marie est dérivée de Myriam en hébreux et qui signifie « aimée ».

Qui est Marie, la maman du Messie ?

L’histoire de cette femme à laquelle nous nous intéressons est peu commune à quelconque autres femmes des écritures.

S’il y a une femme dans les écritures dont il est parlé et pour laquelle son époux passe au second plan, c’est bien Marie. On le voit dès l’envoi de l’ange Gabriel à Nazareth.

En Luc 1.27, il est simplement dit que Marie est fiancée à un homme de la maison de David qui se prénomme Joseph. C’est l’une des rares fois où l’on n’a que très peu d’information sur l’homme. Mais a contrario, il nous est donné un peu plus d’information concernant Marie.

L’ange se présente donc à Myriam et lui dit ces mots : 

Et l’ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi qui es grandement estimée ; le SEIGNEUR est avec toi ; tu es bénie parmi les femmes. Luc 1.28

C’est une distinction haute qui est faite à Marie. D’une part, un ange s’adresse à elle directement pour Lui affirmer qu’elle est « grandement estimée » en d’autre terme, elle est aimée. D’autre part, elle est différente des autres femmes, puisqu’elle reçoit une bénédiction particulière qui la distingue des autres.

Marie est troublée par ce qui se passe, mais elle se soumet finalement à ce que l’ange lui annonce.

Revoyons un instant le film des événements : 

• Myriam est vierge et fiancée à Joseph
• Un ange se présente devant elle, pas devant Joseph, et l’ange lui dit de ne rien craindre, car elle a trouvé grâce aux yeux de Dieu
• Marie éprouve une certaine incrédulité face à l’annonce qu’elle est enceinte sans avoir eu de rapport avec son fiancé

Ce qui fait de cette femme une personne particulière et je le reconnais, c’est son humilité. On ne sait pas qu’elle était la relation de Marie avec l’Éternel, mais à une telle annonce, nous nous serions préoccupés principalement de ce que les autres, la famille diraient ainsi des moqueries et accusations venant des hommes.

 Mais elle, nous dit Luc 1.38, elle se contenta de dire simplement ces quelques mots :

Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange s’en alla d’auprès d’elle.

Vous remarquerez qu’une fois Marie s’est soumise à la volonté de Dieu, l’ange Gabriel s’en va.

Marie fait preuve de grande humilité en effet, mais aussi d’une grande marque de foi. Elle ne pouvait au début concevoir l’annonce d’une naissance à venir sans avoir eu de rapport sexuel avec son fiancé. Mais certainement, la connaissance qu’elle avait de Son Dieu, fini par la convaincre et l’amène à se soumettre.

Sommes-nous en mesure de nous soumettre également comme Marie, quand les règles, les lois, les regards humains nous accusent de choses qui relèvent de l’impossible, du surnaturel ?

Peu de communauté religieuse porte un intérêt à la personne de cette femme. Sans pour autant rentrer dans un débat ou des discussions de doctrines, on peut au moins retenir ce qui fait que cette femme ne soit pas simplement comme toutes les autres.

Marie, pécheresse aux yeux des hommes, puisque considérée comme ayant eu des rapports avec son fiancé Joseph avant qu’ils ne se soient unis, verra l’expression de l’Amour de Dieu et la grâce qui lui est faite.

Parfois, nos suppositions liées à des faits qui attestent d’une faute commise par l’autre, font de nous des accusateurs, des juges et nous amènent même à nous positionner en opposition totale avec la volonté de Dieu.

Apprenons à marcher vraiment avec ce que Lui, nous révélera, nous abstenant de porter un quelconque jugement contre notre prochain.

Que retenir de Marie ?

1. Elle est la mère du sauveur de l’humanité, notre Seigneur Jésus, notre Messie
2. Son histoire et Sa conception surnaturelle du Messie doit nous apprendre à avoir du recul quant aux condamnations que nous portons quand des faits dépassent nos connaissances et compréhension
3. Elle nous permet d’être tous unis au Fils de Dieu quelque soit nos divergences religieuses
4. Cette unité que nous avons en son fils, fais de nous des héritiers du Royaume de Dieu et d’elle la mère de tous, puisque nous sommes les frères et sœurs du Messie.

C’est dans ce sens que Jésus dit ces paroles à Jean et Marie à Sa mort au calvaire : 

Et Jésus voyant sa mère, et auprès d’elle le Disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : femme, voilà ton Fils. Puis il dit au Disciple : voilà ta Mère ; et dès cette heure-là ce Disciple la reçut chez lui. Jean 19.26,27

Luc 1.28