On peut se questionner et se s’interroger sur ce qu’est une souillure.

Selon la définition qui est faite du dictionnaire, il s’agit de « Tout ce qui salit, qui tache, qui contamine, qui infecte quelque chose ».

Dans l’ancienne alliance, au livre du Lévitique, en parlant de souillure, on utilise aussi le mot impureté.

En Lévitique 11, il est question d’impureté liée aux animaux, aux cadavres par exemple. 

Les spécialistes en nutritions confirment que la consommation de certains de ces animaux, voire de tous les animaux, influent sur notre santé. C’est ce qui pousse certaine personne à adopter une alimentation végétale plutôt qu’animale.

Mais ces alimentations, font-elles de nous des hommes purs ?

Dans l’évangile de Marc 7.20, il est dit que c’est ce qui sort de l’homme qui le souille.

On pourrait se demander ce qui a changé pour que la souillure, l’impureté ne soit plus liée à ce qui entre dans le corps de l’homme, mais plutôt de ce qui en sort.

Pour être encore plus clair, Marc transcrivant les paroles du Messie, dit aux versets suivants ce qui souillent l’être humain (Cf. Marc 7.21,22) : 

• • les mauvaises pensées,
  • les adultères,
  • les fornications,
  • les homicides,
  • les larcins,
  • les mauvaises pratiques pour avoir le bien d’autrui,
  • les méchancetés,
  • la fraude,
  • l’impudicité,
  • le regard malin,
  • les discours outrageux,
  • la fierté,
  • la folie.

La liste est aussi longue que celle décrite au livre du Lévitique.

En prêtant une attention particulière au texte, au verset 21, il est dit que c’est ce qui sort de notre cœur qui nous souillent.

On peut en effet avoir des souillures, mais vue qu’elles viennent de nos cœurs, si elles restent intériorisées, nul ne pourra nous considérer comme étant impur.

Ce que Jésus a voulu faire passer comme enseignement, c’est que nous respectons les directives de l’ancienne alliance, par moment à la lettre, mais notre cœur, à d’autres volontés, d’autres pensées qui nous souilles.

Quelles sont donc nos souillures ?

Sont-elles cachées ou connues ?

Quoiqu’elles puissent être, gardons donc en mémoire que c’est notre cœur qui révèle à Dieu, la pureté ou non de l’ensemble de notre être.

Confessons donc aux hommes, et à Dieu nos souillures, présentes et passées. Libérons-nous de ces inscriptions sur le livre de Dieu, et Lui, nous libérera de tout ce qui nous pèse et souille notre cœur.