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Miséricorde

Esclave

La miséricorde est définie comme étant un acte de compassion pour la misère d’autrui et une générosité qui amène au pardon et à l’indulgence envers un coupable.

Envers qui pouvons-nous exprimer de la miséricorde ?

Sommes-nous en mesure de la pratiquer pour ceux qui nous oppressent et nous font du mal ?

Sans la mise en place des préceptes et directives de notre Dieu, nous ne pouvons exercer de nous même miséricorde, surtout vis-à-vis de ceux qui nous font du mal.

Dans le livre des Rois nous est relaté l’histoire d’une jeune fille esclave au service de la femme du chef de l’armée de Syrie. Cette jeune esclave, ayant connaissance de la maladie qui frappait ce chef militaire et éloignait ce dernier de toutes activités et relations humaines puisque atteint de la lèpre.

Cette jeune esclave, déporté en Syrie, avait été éduquée dans les principes de vie du peuple d’Israël, connaissant l’Amour et la bonté de Dieu.

Elle dit ainsi à sa maitresse en 2 Rois 5.3

Ah ! Si mon maître allait trouver le prophète qui est à Samarie, il le délivrerait de sa lèpre.

Je ne sais pas si vous vous imaginez à la place de cette jeune fille, déporté de votre pays pour être esclave dans un autre pays et ne pas vous dire que la lèpre dont est atteint votre maitre est un moyen pour être libéré et délivré de la servitude, de votre esclavage.

Mais cette jeune fille, a usé de miséricorde en transmettant à son maitre la foi et la connaissance des pouvoirs que Son Dieu exerçait par le prophète.

Nos enseignements reçus depuis petit, nous servent parfois bien longtemps après.

Naaman, ce chef d’armée aurait pu rejeter les recommandations de cette esclave. Mais par moment, notre désir de délivrance nous poussent bien souvent à dépasser nos traditions et habitudes de vie.

Il est dit dans la suite du récit que Naaman, c’est rendu à Samarie à la recherche du prophète pour obtenir la guérison de sa lèpre.

De temps en temps, l’Éternel utilise des moyens insensés pour nous délivrer. La première étape fut l’esclave, qui suggéra à Naaman de se rendre auprès du prophète Élisée. La deuxième étape fut de faire en sorte qu’Élisée ne reçu pas Naaman mais l’envoya se baigner dans le fleuve du Jourdain. La troisième est que la recommandation à Naaman fut de se laver sept fois dans le fleuve pour obtenir la guérison.

Combien d’entre nous aurions persisté ?

N’aurions-nous pas, en tant que chef, renoncer à être dirigé par une esclave puis par un prophète qui ne se déplace même pas pour nous délivrer ?

Si la jeune esclave à user de miséricorde et de compassion envers son maitre, nous aussi, quand nous sommes confrontés à nos oppresseurs, ou simplement à ceux qui nous ont blessé, devrions leur accorder miséricorde et pardon.

Considérons nos situations difficiles et recherchons, du mieux que nous pouvons, la paix de notre âme.

2 Rois 5.3