Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude.
Galates 5.1
Version Ostervald
Ne pas retourner sous la servitude
Je me suis réveillé hier avec ces paroles :
Ce qu Dieu a entamé, Il l’achève
En d’autres termes, ce qu’Il a commencé pour nous, Il ne revient pas dessus, du moins tant que ce n’est pas terminé.
Que voulait-Il bien me dire par ces paroles ?
Qu’a-t-Il commencé à faire dans ma vie, qu’Il n’a pas encore achevé ?
Je me suis laissé enseigner depuis quelques jours par cette notion de liberté acquise en la personne de Jésus. Mais quand je considère les anciennes pratiques généralement communautaires, je me retrouve dans une situation de renoncement au changement, à la transformation.
Durant ma courte vie, j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je me suis laissé convaincre par les paroles des hommes me détournant de la mission qui m’a été fixée. J’ai ainsi commencé de nombreux chantiers, sans arriver à la réalisation finale de ceux-ci.
De même pour cet enseignement lié à la liberté par Jésus, Il ne m’a pas été simple de poursuivre et de garder ou maintenir le cap.
Mais à y regarder de plus près, pourquoi devrais-je renoncer à être déchargé du joug qui pesait sur moi, alors que Jésus m’a libéré de cela ?
Alors que l’on recommence à parler de cette réforme très controversé de la retraite, je me suis laissé à considérer ce fait :
Ceux qui veulent prolonger l’âge du départ à la retraite, ne sont point impactés par celle-ci. Nos députés, même ceux qui font du bruit à l’Assemblée Nationale, perçoivent une retraite à vie, après avoir été élu à minima pour un mandat.
Ainsi, après avoir passé seulement cinq ans dans l’hémicycle, le député perçoit une indemnité mensuelle définie par la législation. On peut ainsi comprendre qu’ils ne souhaitent remettre en cause leurs situations.
Mais au-delà de ces considérations, je me suis interrogé quant à la vie de nos retraités. Ils profitent tant qu’ils le peuvent de toutes les activités qui leur sont proposées, sans se soucier d’activité professionnelle.
Lequel parmi nous ne souhaiterait arrêter toutes activités professionnelles pour jouir de la retraite ?
Lequel des retraités, jouissant de son temps libre, renoncerait à celle-ci pour retourner en servitude ?
L’apôtre Paul dit ceci concernant cette liberté acquise :
Galates 5.1
Restez fermes, et ne vous remettez point sous le joug de la servitude.
Version Grande Bible de Tours
Il nous est parlé ici de tenir ferme. C’est comme si l’apôtre nous disait que c’était un combat pour nous que de ne pas retourner en esclavage.
Je peux moi-même en témoigner. Les pressions pour satisfaire les directives ecclésiales et leurs responsabilités, viseraient à me pousser à renoncer à ce que Dieu veut : Ma liberté, pour l’esclavage de la loi.
Comprenons bien ce que je dis ici, il ne s’agit pas de rejeter la loi, mais ne pas faire de la loi, un idéal me permettant d’être bien vue de Dieu, par rapport à l’application, comme je le faisais précédemment.
Il s’agit pour nous qui acceptons Jésus, de ne plus nous laisser mener par l’application stricte de la loi, mais plutôt par l’Esprit de Jésus qui est en nous.
Comment être réellement libéré de la loi sans pour autant rejeter cette loi ?
En réponse à cette question, l’apôtre nous dit ceci :
Romains 6.14-16
Car le péché n’aura point d’empire sur vous, parce que vous n’êtes point sous la Loi, mais sous la Grâce.
Quoi donc ? pécherons-nous parce que nous ne sommes point sous la Loi, mais sous la Grâce ?
À Dieu ne plaise !
Ne savez-vous pas bien qu’à quiconque vous vous rendez esclaves pour obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort ; soit de l’obéissance qui conduit à la justice ?
Version David Martin
Selon ce que nous dit ici l’apôtre Paul, si nous ne sommes plus soumis à la loi, le péché n’a plus d’emprise sur nous. Mais pour que cela soit vrai, la condition est que nous soyons dans l’obéissance.
De quelle obéissance s’agit-il s’il n’y a pas de loi ?
Nous l’avons déjà dit et répété, il s’agit de l’obéissance à l’Esprit du Seigneur Jésus. Si c’est Lui qui nous a libéré, nous ne sommes réellement libres que grâce à Lui. Il devient définitivement notre maître.