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Nécessaire

Imposer ou proposer

Aujourd’hui, où la connaissance est grande, où les informations et le savoir dans tous les domaines sont à la portée de tous, il devient de plus en plus difficile de mettre en pratique toutes ces choses.

Je repense encore à ces années d’écoles depuis le primaire où l’on nous a enseigné tant de règles, de principes et parfois de protocoles à retenir et qui ne sont au cours de notre vie jamais appliquer.

On peut s’interroger sur la nécessité de ces enseignements.

Pourquoi nous avoir enseigné le Théorème de Pythagore si nous n’avons pas reçu les cas pratiques d’application de ce théorème ?

Dans notre vie spirituelle aussi, nous avons et continuons de recevoir des enseignements, des règles de vie à mettre en pratique qui nous empêchent par moment de vivre simplement et de manière libre.

Qu’est-ce à dire : Devons-nous faire fi de ces règles et vivre comme des marginaux ?

Loin de moi cette façon de concevoir les choses et encore moins de rejeter ces enseignements. Ce n’est pas parce que l’enseignement du théorème de Pythagore ne m’aurait été utile dans ma vie, quelle ne l’aurait été pour ceux de mes camarades de classe.

Le Messie qui a exercé Son ministère près de 500 ans après Pythagore, n’en a jamais fait mention ni cherché à combattre ce théorème qui a été démontré.

Devons-nous chercher à les démontrer et appliquer dans notre vie spirituelle toutes ces règles, qu’elles soient bibliques ou non ?

Devons-nous, comme le font certains, les imposer ou les proposer ?

Dans le livre des Actes des apôtres, il est écrit : 

Car il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer aucune autre charge que ces choses qui sont nécessaires :

abstenez-vous donc des viandes sacrifiées aux idoles, ou non saignées ou étouffées, ainsi que des unions illégitimes. Gardez-vous-en par l’action de l’Esprit Saint, et vous ferez bien. Actes 15.28,29

Vous remarquerez l’importance qu’il est donné d’une part à n’exiger que ce qui est nécessaire, non pas venant de l’homme ou des disciples eux même, mais d’abord au Saint-Esprit.

Et comme pour confirmer que ces ordonnances ne venaient d’eux, les disciples disent bien de se garder par l’action du Saint-Esprit.

Toutes ces règles qui, je le répète, sont bonnes, ne doivent être pratiqué non pas de notre propre chef, de notre propre volonté que par l’action de l’Esprit-Saint.

Il ne s’agit donc pas de rejeter l’enseignement que nous avons reçu, mais être soumis à l’Esprit de Dieu pour que nous puissions appliquer et pratiquer ces règles qui sont nécessaires par notre soumission au Saint-Esprit.

Actes 15.28