Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ?
Actes 15.10
Version Ostervald
Ni nos pères ni nous
Il y a des pratiques dans la vie de l’homme auxquelles il reste fortement attaché. Mais généralement, lorsque qu’une habitude est une charge, on cherche le plus rapidement à s’en détacher, s’en débarrasser.
J’ai, dans mon étude depuis le début de la semaine, été amené à chercher à comprendre le positionnement de l’apôtre Paul, quant à la pratique de la loi et de son respect, sachant qu’il persécutait les disciples de Jésus pour leurs expériences de foi.
Nous avons déjà vu que Paul opposait, après avoir rencontré Jésus sur le chemin de Damas, la foi et la loi.
C’est ce qu’il dit dans le livre aux Galates quand il écrit :
Galates 2.16
Cependant, sachant que l’homme n’est point justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous croyons aussi nous-mêmes en Jésus-Christ, pour être justifiés par la foi que nous avons en lui, et non par les œuvres de la loi, parce que nul homme ne sera justifié par les œuvres de la loi.
Version Grande Bible de Tours
Quel est le déclencheur de ce changement de croyance ?
Remarquez bien qu’ici, il oppose ces deux principes :
La justification par les oeuvres de la loi et celle de la foi en Jésus
On peut répondre, sans risque de se tromper, que c’est la rencontre de celui que l’on appelait Saul, avec Le Seigneur Jésus qui le transforma et le fit passer de persécuteur à disciple de Jésus. Il est dit ceci concernant ce changement, on peut dire cette conversion :
Actes 9.3-5
Mais lorsqu’il était en chemin, et qu’il approchait déjà de Damas, il fut tout d’un coup environné et frappé d’une lumière du ciel.
Et tombant par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutez-vous ?
Il répondit : Qui êtes-vous, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus, que vous persécutez. Il vous est dur de regimber contre l’aiguillon.
Version Lemaistre de Sacy
On peut dire ainsi, que lorsqu’il y a conversion à Jésus, on délaisse le poids de tout ce qui est passé pour ne vivre que par la transformation que Jésus opère en nous.
Il ne s’agit donc pas seulement d’une vision de la loi et ce qu’elle nous impose, mais vraiment d’un changement qui ne peut être réalisé qu’à travers cet abandon au Fils de Dieu.
Cependant, pour bon nombre de nos contemporains, il est difficile d’accepter que nous ne respections plus les lois données avant notre conversion.
Mais regardons un instant ce que l’apôtre nous dit à ce sujet et surtout concernant ceux qui nous imposent ces règles. Il dit :
Actes 15.10-12
Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ?
Mais c’est par le moyen de la grâce du Seigneur Jésus-Christ que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux aussi.
Alors toute la multitude garda le silence ; et ils écoutaient Barnabas et Paul, racontant combien de signes et de miracles Dieu avait faits par eux au milieu des nations.
Version Lausanne
L’apôtre nous dit ici, que ni nos pères, à savoir ceux qui étaient assujettis à la loi, ni eux-mêmes, n’ont pu respecter et porter ce poids.
Mais pour autant, concernant les différences entre ceux qui sont sous la loi et ceux qui ne le sont pas, il dit ce qui suit dans son épître aux Romains :
Romains 2.12
Tous ceux qui auront péché sans loi, périront aussi sans loi, et tous ceux qui auront péché avec une loi, seront jugés avec cette loi;
Version Oltramare
Nous devons ici comprendre que la seule différence qu’il existe entre ceux qui pratiquent et respectent la loi de ceux qui ne sont pas sous le poids de la loi, c’est Jésus. Nos pères n’ont pas connu cette vie en Jésus dans les temps anciens, mais nous, nous avons été délivrés du poids de la loi en Jésus.
Jésus à porter le poids de la croix sur Ses épaules, ce qui nous préserve de devoir la porter.
Nous aurons l’opportunité de comprendre demain, comment ce poids enlevé, nous libère et nous affranchi de toute condamnation par Jésus.