Galates 4.4-6

Il est souvent dit, dans le droit français :

Les commentaires liés à cet adage laissent plutôt à penser qu'au-delà de la connaissance de l'entièreté de la loi, que les avocats même ne connaissent pas, il s'agit plutôt d'empêcher un accusé de trouver une non-culpabilité en s'appuyant sur le fait qu'il ignorait qu'il commettait une infraction à cette même loi.

En remettant cette maxime à la réalité de la loi divine, on pourrait aussi se dire que nous sommes tous coupables, même quand nous faisons inconsciemment des fautes.

Si l'on se réfère aux dix commandements donnés au mont Sinaï à Moïse, nous les connaissons quasiment tous pour la plupart d'entre eux.

Mais connaître la loi fait-elle de nous des observateurs de cette même loi ?

Il convient bien de penser que si nous connaissons la loi et ne la mettons pas en pratique, nous sommes dans une désobéissance à l'ordre divin.

Ce même Dieu qui pourtant a donné ses directives et ses règles au peuple d'Israël est le même par la bouche de l'apôtre Paul qui nous dit qu'Il nous enlève de l'assujettissement à cette Loi.

L'apôtre dit ainsi :

Paul s'est-il égaré en disant cela ?

N'y a-t-il donc aucune culpabilité pour les humains ?

Si certains le pensent, il convient de mettre un bémol quant à cette affirmation bien commune de nos jours, nous permettant de nous affranchir des règles fixées par Dieu Lui-même.

Ce même Paul dit ainsi dans un autre épitre ceci :

Cette nuance change tout. 

Certains veulent continuer à appliquer la Loi dans son intégralité, là où d'autres se complaisent à s'affranchir de la Loi et vivent sans s'en préoccuper.

Ici, nous pouvons comprendre qu'avec ou sans Loi, si nous ne sommes pas unis au Fils de Dieu, nous sommes sous la culpabilité de la Loi. C'est par Lui seul que nous pouvons être reconnus comme justifiés de la Loi.

Le voile maintenant déchiré nous donne accès par Jésus à Celui qui juge et qui nous reconnait par Son Fils comme étant des enfants d'adoption.