Le monde d'aujourd'hui, celui dans lequel on vit, ne nous donne aucun espoir dans un lendemain certain. J'échangeais hier matin avec mon neveu sur la route du lycée et nous parlions justement de l'espoir que nous pouvions avoir en demain.

Mais si le monde est et devient de plus en plus mauvais, devons-nous en faire autant ?

Quelle place pouvons-nous envisager d'une amélioration de la situation alors ?

Quelle doit être notre attitude ?

Dans son épitre, l'apôtre Paul nous recommande ceci :

Prenez donc scrupuleusement garde à la manière dont vous vous conduisez, non pas comme des gens dépourvus de sagesse, mais comme des sages, mettant bien le temps à profit, car les jours sont mauvais. Éphésiens 5.15,16

Rien de nouveau sous le soleil dirait certains, le monde était déjà mauvais il y a plus de deux mille ans. Mais depuis ce temps éloigné, il était recommandé aux croyants, de ne point se conduire comme n'ayant aucune sagesse et discernement.

Il m'a été montré que nous n'avons pas à craindre cette période des temps que nous vivons, mais plutôt, comme le dit le Seigneur dans sa prière, à ce que nous soyons préservés du mal.

Nous nous laissons emporté par nos peurs et les choses qui nous éloignent de notre foi.

Sur quoi est basée notre foi ?

Ne devons-nous pas nous appuyer sur les promesses de Dieu pour l'entretenir ?

Une jeune femme disait dans l'un de ces posts sur un réseau social, que nous devons corriger notre manière de prier en veillant à ne plus dire :

J'ai une baisse de foi.

Si j'ai été surpris par cette déclaration, c'est parce que je le pensais moi-même. Plus de force pour la prière, plus de volonté à continuer la lutte, et même abandonner.  Mais dans son exposé, elle dit ces paroles que j'ai retrouvées dans le livre de Paul aux Romains dans lequel il dit :

Car, par la grâce qui m’a été donnée, j’invite chacun de vous à ne point nourrir des sentiments qui dépassent ceux qu’il faut avoir, mais à être animé de sentiments convenables, proportionnés à la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Romains 12.3

Ce que cette demoiselle disait, c'est en quelques mots ce que nous dit l'apôtre, que Dieu nous donne une mesure de foi qui nous est nécessaire. Elle poursuit donc en disant que si l'on y prête attention, nous n'avons pas de degré de foi qui diminue, mais un seul degré de foi que Dieu nous donne et que nous faisons croitre.

Mais si nous sommes dans la foi et la confiance en Dieu, quelle est la place de la peur dans notre relation avec Lui ?

Les écritures regorgent de récit d'hommes et de femmes ayant exercé leur foi, dans des situations bien différentes. La foi d'Abraham l'a amené à être prêt à sacrifier la vie de son fils aimé, parce que Dieu Le lui demandait. (Cf. Genèse 22). Anne a eu une foi suffisante pour prier afin que l'Éternel Lui donne un fils alors qu'elle était stérile. (Cf. 1 Samuel 2)

Chacun de ces exemples, ici limités à deux, montre que d'un côté, Abraham était prêt à donner ce qu'il avait et qui lui était précieux, alors qu'Anne, c'était pour avoir un fils qu'elle n'avait pas.

Mais que ce soit Abraham ou Anne, ils ont dépassé la peur du regard et des paroles des autres, pour ne s'appuyer que sur la foi qu'ils avaient en Dieu.

Mais aujourd'hui, la parole de l'Éternel s'adresse à nous quand il nous dit :

Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous ainsi craintifs ? Comment n’avez-vous pas de foi ? Marc 4.40

Pour quelles raisons avons-nous peur ?

Ce que Dieu a fait pour les autres, Il peut le faire également pour nous. Je le dis surtout pour moi :

Ce que Dieu veut pour moi, par la foi, je l'aurai. Je n'ai aucune crainte concernant les situations troublantes qui se déroulent et se produisent devant moi, mon Dieu Me veut du bien.

Mon Dieu, Mon Créateur, donne-moi de m'appuyer sur Tes promesses de paix, de joie et de bonheur et avoir confiance en Ton Amour pour Moi.