Nous pouvons commencer notre réflexion en cherchant à comprendre la différence qu'il peut y avoir entre la bénédiction et la malédiction.

Le dictionnaire indique que la bénédiction et une faveur, un bien, un avantage qui est accordé par Dieu. On considère également la bénédiction comme étant une chose qui dépasse ce que l'on attend, ce que l'on espère.

Mais si la bénédiction est souvent perçue comme une abondance, ou un gain matériel que l'on reçoit, elle est aussi spirituelle.

L'apôtre Paul s'adressant aux Éphésiens, dit ceci pour le confirmer :

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; Éphésiens 1.3

Nous voyons ici, et nous avons déjà eu l'occasion de le dire, il y a des choses qui nous arrivent dans notre vie sur cette Terre, dans notre quotidien, qui se passe dans les lieux célestes avant. Ici, Paul nous montre que la bénédiction spirituelle que nous pensons qui tarde à arriver, l'a déjà été au ciel par Jésus, notre Messie. Dieu nous offre et nous donne la bénédiction du ciel par Jésus.

La malédiction, quant à elle, est définie comme étant toutes paroles par laquelle on souhaite tout le mal possible à une personne.

Il est également précisé concernant la malédiction que c'est un procédé magique que l'on utilise pour envoyer le mal sous forme de maladie, la mort ou simplement pour détruire l'autre.

Qu'il s'agisse de la bénédiction qui permet de souhaiter et vouloir le bien pour son prochain, cela vient de Dieu, alors que la malédiction, quant à elle, appelle ce qui est néfaste et attire le malheur sur le prochain.

Deux questions me viennent à la pensée :

Qui est celui qui dans les lieux célestes nous veut du bien ?

Qui est celui qui est un être spirituel qui veut me détruire ?

Nous avons dans les écritures un texte qui nous donne une indication quant à celui qui nous veut du mal, nous détruire, nous tuer. Dans l'Évangile de Jean, Jésus dit ceci :

Le voleur ne vient que pour voler, pour égorger et pour détruire ; moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient abondamment. Je suis le bon berger : le bon berger donne sa vie pour ses brebis ;  Jean 10.10,11

Dans ce passage, nous avons la mission que l'ennemi a et celle que Le Bon Berger a également. Il est dit que l'ennemi, considéré comme étant un voleur, qui vient, pour détruire, tuer qui ne lui appartiennent pas. Mais il est écrit aussi que Jésus s'est déclaré comme étant Ce bon Berger qui est venu pour donner Sa vie et sauver celle de Ses brebis.

On peut comprendre dès lors que nos lèvres, nos paroles, nos propos ne doivent jamais être porteurs de malédictions, mais se doivent d'être des véhicules de bénédictions.

C'est d'ailleurs ce que Paul nous dit dans sa lettre quand il dit :

Bénissez vos persécuteurs, oui, bénissez, ne maudissez pas. Romains 12.14

Combien de fois ai-je voulu découdre avec mes détracteurs, ceux qui me font passer de mauvais moments durant mon passage sur cette Terre !

Mais là, l'apôtre ne se contente pas de me dire de ne pas maudire celui-ci, mais bien au contraire, de le bénir.

J'ai eu à l'expérimenter, quand une collègue pour laquelle j'ai beaucoup d'affection, me disait :

Prie pour celui qui te fait du mal.

Aussi difficile que cela ait été" pour moi, j'ai fini par obéir, et j'ai pu voir, la paix de Dieu s'installer entre nous.

Que comprendre de cette expérience ?

Comprenons bien, nous l'avons dit au début de cette réflexion, que les bénédictions nous viennent du ciel, par Jésus. Donc en bénissant celui qui nous persécute, qui nous méprise, Jésus est témoin de l'amour que nous portons à l'autre et c'est Lui qui instaure la paix, Sa paix entre nous.

En faisant et en bénissant, par Jésus, notre ennemi, nous faisons surpasser Le Prince de la Paix, Jésus, sur l'ennemi. Ce dernier, fasse à la puissance et l'autorité que Jésus a reçu du Père,  ne peut plus avoir le dessus dans notre relation avec notre prochain.

Ne donnons donc plus par nos lèvres ou nos actions une quelconque place à l'ennemi, mais mettons-nous sous les ailes du Prince de la Paix.