Dans notre réflexion d'hier, nous avons pu voir que ce qui importait pour Dieu, ce n'étaient pas les sacrifices, en vue d'obtenir un pardon de nos fautes, mais une soumission à Sa parole et Sa volonté.

Cette parole, nous l'avons vue aussi, est celle qui prend le dessus sur les lois et directives des hommes. Nous avons également compris que ce qui importait était surtout la propitiation que le Messie Jésus nous donnait, faisant en sorte que nous soyons totalement débarrassés de nos fautes, de nos péchés.

J'écoutais à ce propos, il y a quelques jours, un homme de Dieu qui parlait des situations pour lesquelles, nous pourrions être amenés à avoir le cœur déchiré.

Que peut bien vouloir dire avoir le cœur déchiré ?

Si l'on s'en tient à la définition, il s'agirait de situations de vie, qui provoque de vives souffrances émotionnelles, morales et également physiques.

Je me suis interrogé sur celles-ci dans ma vie et en regardant au plus profond de moi, il y a comme on dit en français les chagrins d'amour. C'est vrai, très jeune, j'ai connu cette souffrance, me donnant entièrement à l'autre. Mais ce que j'ai pu aussi découvrir, ce sont : la perte de ma mère, malgré le fait que certains ont été unanimes à dire que j'avais été très fort. Mais c'est plutôt cette situation de solitude et d'isolement ressenti quant à l'isolement et mon éloignement de mon Dieu.

Pour cette deuxième raison, me vient à l'esprit l'histoire de ce fils ayant quitté le domicile de son père pour vivre sa vie, comme il l'entendait, profitant de sa jeunesse avec ses relations et activités de jeunes et de débauches.

Mais ce qui me plait dans ce récit de l'Évangile de Luc, c'est l'attitude du père. Je disais d'ailleurs à ce sujet, à aucun moment le père de ce jeune repentant, ne lui a fait un reproche, mais il s'est contenté de le recueillir les bras ouverts et festoyant avec lui.

L'Évangéliste nous dit même ces paroles dans le récit :

Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Luc 15.32

Rendez-vous bien compte de la situation, il est parti et à dilapider sa fortune et revient avec un père qui le reçoit comme si rien ne s'était auparavant passé, comme s'il n'avait jamais quitté la maison du père.

Quelle relation pouvons-nous faire entre ce jeune homme et nous ?

Avons-nous assez de courage pour revenir à la maison de notre Père Céleste ?

Comprenons-nous le sens de Son amour pour nous, malgré notre abandon ?

Le prophète Joël nous dit concernant la compassion et l'Amour de Dieu pour celui qui se repent ceci :

Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et retournez au Seigneur votre Dieu ; car il est bon et compatissant, patient et riche en miséricorde, toujours prêt à retenir ses châtiments. Joël 2.13

J'ai entamé depuis quelques années avec la force et la détermination de renoncer à mes mauvaises actions pour faire la volonté de Dieu. Et voilà les mots qu'Il me rappelle à l'instant même où j'écris cette réflexion :

Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ; à ceux qui croient en son nom, lesquels ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Jean 1.12,13

Jean nous dit que lorsque l'on accepte de revenir au Père et de renoncer à notre volonté d'homme et de la chair, Il fait d'eux des enfants de Dieu.

Le deuxième texte qu'Il m'a rappelé est celui-ci dans lequel Il me dit :

Mais je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je t’ai attiré avec miséricorde. Jérémie 31.3

Voilà pourquoi, si l'on revient au récit du fils prodigue, le père n'a pas regardé aux égarements de son fils, mais avec un cœur plein d'amour, il l'a accueilli, heureux de son retour, parce que ce dernier avait déchiré son cœur pour revenir à la maison de son père.

Ne voulons-nous pas également revenir à la maison du Père ?

Ne nous sommes-nous pas trop longtemps rebellés contre Lui ?

Le moment est venu pour nous, de ne point laisser cette occasion de renoncer à cette vie qui n'est pas celle qu'Il veut pour nous.

Père Éternel, Toi qui m'attends les bras grands ouverts dans ta Maison, Toi qui a déjà préparé le festin pour mon retour, donne-moi le courage de revenir et de ne point rester attaché aux regards des autres, de mon frère qui n'est pas heureux de mon retour à la maison.

J'étais mort spirituellement, mais aujourd'hui en revenant à Toi, je suis heureux de Te retrouver à la maison et de vivre.