Alors que nous avons évoqué hier la nécessité pour nous de devoir nous laisser conduire, guider, diriger par Dieu et Son Esprit afin de n'accomplir que la volonté du Créateur, il m'est donné de porter la réflexion sur ces situations qui nous amènent à lutter contre la volonté de Dieu.

Sommes-nous toujours d'accord avec la volonté de Dieu ?

Nous avons parlé la semaine dernière de cas pour lesquelles, nous choisissions d'entrer et parfois forcer l'entrée alors que l'Esprit nous indiquait que la volonté de Dieu était que l'on attende.

Nous manquons de patience et parfois nous oublions même toutes les promesses de Dieu pour nous.

Je le disais récemment à une connaissance, même si les situations sont parfois délicates, nous devons nous accrocher aux promesses de l'Éternel qui nous rassurent et nous permettent de patienter.

Me vient à ce sujet cette parole des écritures dans laquelle il est dit :

Dieu n’est point comme l’homme, pour être capable de mentir ; ni comme le fils de l’homme, pour être sujet au changement. Quand donc il a dit une chose, ne la fera-t-il pas ? quand il a parlé, n’accomplira-t-il pas sa parole ? Nombre 23.19

Si nous avons reçu de l'Éternel une promesse, aussi difficile que cela puisse être, restons attaché à cette promesse et patientons puisque cela fait partie de Son plan.

Qui peut mettre un terme au projet de Dieu pour Ses enfants ?

Nous savons en effet, que l'ennemi se met en embuscade pour nous éloigner de la route ou nous faire manquer le but de notre parcours, mais Jésus nous a donné le pouvoir de dominer le malin et ses agents. Jésus Le déclare ainsi dans son message aux disciples :

Les soixante-dix revinrent avec joie, en disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. Alors Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds les serpents, les scorpions et toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Luc 10.17-19

Le nom de Jésus, nous donne la domination sur les démons et l'ennemi.

Mais ne nous arrive-t-il pas aussi de lutter contre Dieu ?

Pourquoi luttons-nous contre Dieu ?

Dans les écritures, au récit de la Genèse, il est fait mention d'un homme qui a lutté contre Dieu. Certains disent qu'il ne s'agissait pas de Dieu, d'autres parlent de lutte avec un homme et d'autres encore parle de lutte avec un ange.

Lisons ce que le texte nous dit et comprenons ce dont il est fait mention.

Il dit : On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël ; car tu as combattu avec Dieu et avec des hommes et tu as triomphé. Genèse 32.28

Le texte précise que Jacob a lutté ou combattu avec Dieu et les hommes et a été vainqueur. C'est de là que Dieu changea son nom en Israël. Le texte hébreu quant à lui dit ceci :

Il reprit : Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël ; car tu as jouté contre des puissances célestes et humaines, et tu es resté fort. 

Nous voyons dans cette traduction des écrits, dans la version de la traduction du Rabbinat français, ils parlent de lutte contre les puissances célestes et humaines.

Que les choses soient claires, si Dieu a soumis l'ennemi et les anges sous notre domination par Jésus, sans Jésus nous ne pouvons vaincre ni l'ennemi et encore moins Le Tout-Puissant.

Veillons à ne pas nous mettre en opposition à la volonté de Dieu. Ne luttons donc point contre Lui ou encore Son Esprit.

Imaginons que si l'Esprit qui nous convainc que nous péchions et que nous affirmons que ce n'est pas un péché, nous luttons là contre Lui et par conséquent contre Dieu.

Gardons-nous donc à ne pas rentrer dans ce fonctionnement qui ne serait que de nous positionner dans le camp de l'ennemi, alors que Dieu ne veut qu'une chose, c'est de nous sauver.

Seigneur, garde-moi de me conforter dans mes erreurs en luttant contre Ta volonté pour ne faire que la mienne. Tu m'as donné autorité pour vaincre et dominer par contre les manœuvre de l'ennemi. Déverse encore une autre portion de Ton Esprit afin que je sois plus attentif aux tromperies de l'ennemi qui ne veut rien d'autre que ma perte.