Cadeau de Dieu
Nous devons faire attention à notre extrémisme.
Seigneur, Quel que soit le sort qui leur sera réservé, que Ta seule volonté se réalise.
Nourrir l'Esprit
Je suis recherché de ceux qui ne me réclamaient pas ; je me laisse trouver de ceux qui ne me cherchaient pas ; j’ai dit : Me voici ! Me voici ! À une nation qui ne portait point mon nom. Esaïe 65.1
Après hier avoir reçu ou effectué cette déclaration d'amour pour notre Dieu, je me suis intéressé quant à ma démarche personnelle vis-à-vis de Lui.
Comment puis-je décrire mon amour pour Lui ?
Quand j'étais toujours enfant, il y avait cette distraction pour exprimer notre amour pour un ou une camarade qui consistait à effeuiller les pétales d'une fleur en énonçant des mots relatifs aux sentiments qui étaient les nôtres pour cette personne.
Si je devais exprimer mon amour pour Dieu, si mon esprit, ma tête exprime un amour pour Dieu, la réalité est que ce qu'il y a dans ma tête n'est pas spécialement ce qui s'y trouve dans le cœur.
Cela me fait penser à une question que m'a posé ma bien-aimée qui me disait :
Pourquoi Dieu veut-il que nous nous détachions des choses que l'on aime vraiment ?
Pour l'avoir déjà expérimenté, je lui ai répondu, que ce que Dieu attend de nous, c'est un attachement entier, total, qu'il n'y est rien qui se mette entre Lui et nous.
Je l'affirme, quand nous avons des attaches qui sont très fortes, quand nous avons des passions qui s'interposent entre Dieu et nous, comme pour l'éclipse solaire, que la lune occulte le soleil pour plonger cette partie de la Terre dans le noir.
La question que nous devrions nous poser est de chercher à savoir ce qui prend le plus de place dans notre vie que Dieu.
Tout ce qui serait ainsi donc amené à faire de l'ombre à Dieu, peut donc être considéré comme étant plus important que Dieu Lui-même et nous plongerait dans l'obscurité, dans les ténèbres.
Me vient, en écrivant ces mots, le récit de la Genèse quand l'homme, ayant coupé la relation avec Le Créateur, se retrouve dans une difficulté, et ne pouvant même pas se présenter à Son rendez-vous quotidien avec son Dieu.
S'il s'est éclipsé qu'un instant, s'il a désobéi en peu de temps, il a avec Eve, sa femme, perdu l'accès directe au Père Céleste.
Tout ce donc qui se met ou qui prend plus de place dans notre quotidien que Dieu, nous plonge dans l'absence de la Lumière divine.
Mais dans Son immense amour, Le Créateur, sachant tout, vient nous chercher et nous appelle en disant :
Où es-tu ?
À cette question, généralement, il est coutume de répondre Me voici.
C'est ce que l'on trouve dans le livre du prophète Samuel quand le Seigneur l'appela. Le texte dit ceci :
Le Seigneur appela Samuel ; et Samuel lui répondit : Me voici. 1 Samuel 3.4
Malheureusement, certains se refusent à répondre Me voici à l'appel du Seigneur à cause de toutes ces choses qui nous empêchent de voir la Lumière de Dieu.
Il est crucial de nous interroger individuellement sur ce qui est un frein à notre réponse à l'appel de Dieu.
Il arrive parfois que ce soit, un proche, un parent, un enfant, un conjoint, un travail ou encore, comme je l'ai vécu et le vit toujours à certaines occasions, toute distraction qui ferait passer Dieu au second plan.
Mais posons-nous la question :
Sommes-nous appelés ?
Qui Dieu appelle-t-Il ?
Nous pensons bien souvent que Dieu n'appelle que ceux qui sont de son peuple, de Ses enfants. Mais il m'a été montré que Dieu ne s'intéresse pas seulement au fils d'Israël, mais également à ceux qui n'en font pas partie. D'une part, le prophète Esaïe indique qu'Israël est comme un peuple qui n'a jamais été gouverné par Dieu tel qu'il est écrit :
Nous sommes depuis longtemps un peuple que tu ne gouvernes pas, qui ne porte point ton nom ! Esaïe 63.19
Ce passage indique, de manière plutôt déguisée, que Dieu n'était plus la priorité du peuple et qu'il s'en était détourné.
C'est d'ailleurs la raison aussi pour laquelle qu'Il dit toujours dans le livre du prophète Esaïe :
Ceux qui ne se mettaient point en peine de me connaître, sont venus vers moi ; et ceux qui ne me cherchaient point, m’ont trouvé. J’ai dit à une nation qui n’invoquait point mon nom auparavant : Me voici, me voici. Esaïe 65.1
La question est de savoir, maintenant, si c'est nous qui cherchons Dieu ou si c'est Lui qui nous cherche ?
L'apôtre Paul, dans son épitre aux Romains, dit ces mêmes paroles de l'Éternel adressées par la bouche du prophète :
Isaïe, de son côté, ne craint pas de dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, et je me suis fait voir à ceux qui ne demandaient point à me connaître ; Romains 10.20
Dieu ne se laisse pas trouver que par ceux qui le cherchent, mais aussi par ceux qui veulent se laisser trouver par Lui. Ainsi, si Son peuple choisi, ne répond pas à Son appel, Il se laisse trouver par ceux qui ne sont pas appelés.
Il y a donc une place dans le plan de Dieu, pour les appelés ayant répondu à Son appel, tout comme les autres considérés comme païens, mais qui eux répondent à Son appel.
Qu'est-ce qui a le plus d'importance dans notre vie et qui nous empêchent de répondre favorablement à l'appel du Maître par ces deux mots : Me Voici ?
Laissons-nous trouver par Dieu et répondons à Son appel par un Me voici Seigneur.
Seigneur, apprends-Moi à me laisser trouver par Toi et que rien ne se mettent entre Toi et moi, m'empêchant de répondre à Ton appel.
