Lean on Me

Cadeau de Dieu

On condamne bien souvent Simon Pierre pour avoir renié le Seigneur. 
Mais il nous arrive, de manière plus subtile ou insidieuse, de renier, nous aussi le Seigneur.

Quand nous nous opposons à d'autres communautés de croyant qui ne partagent pas les mêmes orientations ou pratiques religieuses que nous, quand bien même ceux-ci professent le nom du Seigneur Jésus.

Nous rendons-nous compte que les rejetant, les condamnant, nous rejetons et renions notre Seigneur Jésus ?

Nous devons faire attention à notre extrémisme.
Alors qu'un certain de croyant en notre Messie, sont sur le point de se faire tuer, l'appel mondial à la prière est lancé pour que notre Dieu puisse leur faire grâce et leur laisser la vie sauve.

Seigneur, Quel que soit le sort qui leur sera réservé, que Ta seule volonté se réalise.

Nourrir l'Esprit

Jéhovah a fait de grandes choses pour nous, nous en sommes joyeux.

Un grand nombre d'entre nous ont profité de ces jours fériés pour nous divertir et nous amuser et faire des dépenses pour les fêtes de Noël et de fin d'année.

Mais pendant que certains s'amusaient, d'autres pleuraient et ne pouvaient prétendre à des réjouissances. Je pense en particulier à cette population mahoraise éprouvée à la suite du passage du cyclone Chido, dont la majorité des habitants étaient dépourvus de leurs habitations. Ce département français de l'océan Indien, proche de Madagascar, a dû affronter, alors que ses habitants s'apprêtaient à entrer dans le long mois de vacances scolaires, le cyclone avec des vents de 250 km/h, sur ces îles qui n'en avaient plus connu depuis plus de 90 ans.

Ce qui m'a le plus attrister dans cette tragédie, au-delà du nombre de vies enlevées, c'est le manque d'humanité dont certaines personnalités politiques et parfois même nos concitoyens concernant la situation de ces îles.

J'ai eu l'occasion de discuter avec un chef d'entreprise qui m'a dit que la France ne pourra jamais redresser Mayotte, car cela coûterait trop cher et que la France elle-même est en difficulté.

C'est quand même encore une fois incroyable, que face à la souffrance humaine, que l'on privilégie l'argent.

Mais ne sommes-nous pas, également individuellement, dans cette même indifférence ?

Il m'arrive de penser que parfois, oui, nous le sommes. Et je ne le dis pas uniquement en référence aux fêtes auxquelles nous avons participé, mais parce que nous nous détachons, soit pour des raisons de protection de nous-mêmes, soit par peur des conséquences que pourraient entraîner, l'attention que nous portons aux autres.

Nous sommes malheureusement arrivés à un point pour lequel nous sommes totalement dans l'indifférence quant à la souffrance de l'autre.

On aurait pu penser que cela est propre à notre temps actuel, ce monde dans lequel il nous est compliqué de penser à autre personne qu'à nous-mêmes ou à nos proches. Les autres ne nous importes pas.

J'ai appris à regarder et à tirer le meilleur de ce qui se passe dans ma vie et j'ai pu m'appuyer là encore sur la foi que j'ai en mon Dieu qui me dit :

Ne crains rien, car je suis avec toi ; n’hésite pas, parce que moi, ton Dieu, je te fortifie, je te secours aussi, et je te soutiens de ma main victorieuse. Esaïe 41.10

Mais c'est en prêtant attention à un récit des écritures que j'ai compris ce que je devais pratiquer avant tout et au-delà de mes craintes. Vous avez probablement entendu parler du bon samaritain dans les écritures qui nous est donné, par l'évangéliste Luc. Il est fait mention, dans ce récit, 'd'un homme qui s'est fait dépouiller et blesser après être tombé entre les mains de voleurs. Il est dit dans ce récit que plusieurs dignitaires, un Sacrificateur, un Lévite, hommes représentant l'autorité divine dans la religion juive, sans qu'ils aient à aucun moment porté une attention à cet homme blessé et laissé pour mort.

Mais c'est la partie suivante qui parle d'un homme samaritain qui fut touché de compassion nous dit le texte.

Mais un Samaritain faisant son chemin vint à lui, et le voyant, il fut touché de compassion. Luc 10.33

Pour comprendre le poids de cette précision donné par Jésus dans le récit de Luc, le journal Le Monde, dans son article du 29 juin 2005, indique que les Samaritains sont considérés comme étant une petite secte. Mais c'est toujours dans cet article, il est dit :

Ils sont, disent-ils, le "plus vieux peuple monothéiste" de la Terre. Ils prient, chantent et honorent Dieu "exactement comme le faisait Moïse".

Ainsi, tout comme dans ce récit où certains sont considérés comme exclus de l'ensemble, notamment dans l'application ou la manière d'appliquer la volonté divine, il existe également parmi nous des communautés que l'on pourrait considérer comme sectaires et qui pratiquent d'autres manières de célébrer la fin de l'année.

Ne faut-il pas fêter, et se réjouir ?

Si c'est le cas, notre vie ne serait-elle pas monotone ?

Je ne suis pas de ceux qui aiment festoyer, m'amuser, me divertir, mais pour autant, j'apprécie de voir la joie et la gaieté sur le visage de ceux qui aiment le faire. 

Et quoi de plus agréable de se retrouver autour d'un repas avec ceux qui partagent notre vie, nos croyances ou pas et avoir avec eux, une atmosphère de paix et de réjouissance.

C'est ce que pratiquent certaines communautés qui se retrouvent pour partager autour d'un repas, des chants, de la louange et des actions de grâces pour rendre gloire à Dieu de leur avoir permis de passer l'année sous sa protection. 

Le livre des Psaumes, dit ceci également :

  Alors notre bouche se remplit d’allégresse et notre langue de cris de joie. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait pour ceux-ci de grandes choses. L’Éternel a fait pour nous de grandes choses ; nous en avons été joyeux. Psaumes 126.2,3

Aujourd'hui, nous est donné, après avoir festoyé en décembre et en d'entamant une nouvelle année, de porter une attention à tous ces cadeaux de Dieu déversés sur chacun de nous individuellement et de Lui adresser notre reconnaissance et notre gratitude.

Demandons-Lui également de nous aider à ne plus être aussi enfermé dans notre isolement et croyances communautaires, pour nous attacher et prêter attention à ceux que nous considérons comme des marginaux, des sectaires parce qu'ils ne partagent pas nos réalités.

On est joyeux quand on reçoit un cadeau de Dieu

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